La 1ère ÉPÎTRE DE PIERRE
Étude N°2
Texte: 1:1-2
En continuant notre étude, intéressons-nous cette fois-ci aux récipiendaires, bénéficiaires et lecteurs de la lettre. Je voudrais ici suggérer 8 mots descriptifs de ceux auxquels Pierre adresse cette exhortation: étrangers (exilés), dispersés (éparpillés), élus (choisis), séparés (selon la prescience de Dieu), sauvés (par l’aspersion du sang de Jésus-Christ), sanctifiés (par l’Esprit), serviteurs (obéissants) et salutations (grâce et paix).
1. Étrangers (exilés): N’avons-nous pas en ce terme une appellation générale s’appliquant à tous les croyants chrétiens! Nous voici dans ce monde, mais honnêtement, en sommes-nous citoyens? Jésus n’a t-il pas dit que nous sommes dans ce monde mais pas de ce monde? La réalité est telle: nous vivons dans un monde auquel nous n’appartenons pas. Notre nouvelle patrie, c’est le royaume des cieux. Les chrétiens auxquels Pierre adresse ces mots étaient bien étrangers voire étranges: ostracisés, ridiculisés, moqués. Ils ne se la coulaient pas douce. A la fois étrangers et persécutés. L’empereur Néron était très dur à leur égard. Il faisait tout pour les humilier; il les crucifiait, les jetait en proie aux animaux sauvages, brochetés pour devenir des lampadaires afin d’éclairer le palais de César.
Dans l’Église de Christ, ceux-là qui étaient étrangers aux alliances de la promesse sont à présent proches de Dieu, afin que Juifs et Gentils soient unis, par la foi en Christ, pour ne former qu’un seul corps. Dieu n’a pas deux peuples, mais un seul. Encore, une parfaite symbiose entre l’enseignement de Paul et celui de Pierre 1:14; 2:12; 3:6; 4:3. Étant étrangers et pèlerins, nous vivons (dans ce monde) sur une terre d’exil qui sera un jour ébranlée, et remplacée par une nouvelle, où la justice habitera 2Pierre 3:13. 1Chron. 29:15; Ps 39:12; Heb. 13:14. Comme Abraham, et tous les héros de la foi, nous attendons la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur (Héb. 11:10, 13. Gen. 23:4; Lév 25:23; Ps 119:19). “ Mais notre cité à nous est dans les cieux… ” dira Paul dans Phil. 3:20-21; 2Cor. 5:1. Au fait, comme chrétiens, nous sommes une petite colonie des cieux sur terre, en attendant d’y être. Étrangers, itinérants, forains, pèlerins, voyageurs, et pour ce faire, Pierre nous exhorte à nous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme (1Pie. 2:11-12). Toutefois, avant les cieux, ayons les pieds sur terre et la tête sur les épaules. Dieu a encore pour nous du « boulot » sur terre.
2. DISPERSÉS / ÉPARPILLÉS: (littéralement de la diaspora – le mot pora signifiant: graine ou semence). Dispersés, disséminés comme des graines, des semences (Jacques 1:1; Actes 8:1, 4; 11:19). Bien que le mot « diaspora » était un terme technique pour désigner les Juifs vivant hors de Palestine, (Jn 7:35; Deut 28:25; 30:1-5; Jér. 13:14), il est aussi considéré comme terme générique descriptif et désignant tous les chrétiens, où qu’ils soient et qui qu’ils soient. Nous ne sommes pas que des étrangers dans ce monde, nous sommes aussi des membres de la « diaspora » divine, éparpillés (comme des semences dans un champ – et ce champ, c’est le monde Mt 13:37) à travers tous les pays et tous les continents afin de porter des fruits pour la gloire du royaume de Dieu. Étrangers mais, pourtant ambassadeurs aussi du Roi des rois et Seigneur des seigneurs, portant la semence de vie. Pour ce qui est du contexte de Pierre, il écrit à des croyants dispersés en Asie Mineure, à travers cinq (5) provinces, qui de nos jours sont toutes en Turquie moderne. La plupart de ces croyants sont venus à la foi par le biais du ministère de Paul et probablement, certains d’entre eux étaient présent à l’événement de la Pentecôte à Jérusalem Actes 2. On peut très rapidement dire un mot sur chacune de ces provinces:
Le Pont: Terre d’Aquilla et Prisca (Actes 18:1…)
La Galatie: plusieurs des églises de cette province furent implantées par Paul durant ses voyages missionnaires.
La Cappadoce: Des églises y furent implantées par certains des pèlerins présents à la Pentecôte Actes 2.
L’Asie: Paul traversa la Phrygie, la Mysie, Lyaconie, Lystre, Derbe et la Pisidie.
La Bithynie: Laodicée, Hiérapolis, Colosse (Archippe, Philémon et Onésime).
3. ÉLUS (CHOISIS): Sur cette terre (notre position horizontale), étrangers; mais spirituellement (notre position verticale), enfants de Dieu élus. Qu’est-ce que c’est l’élection? Est-ce nécessaire d’en parler? Dieu est-il injuste d’avoir choisi certains et pas d’autres? Comment puis-je savoir si je suis élu ou pas? Est-ce qu’un tel enseignement ne freine pas l’évangélisation? Autant de questions suscitées par cette doctrine qui, avouons-le, divise. Cependant, la prédestination élective de Dieu est biblique et au lieu de nous éberluer ou confondre doit plutôt pousser nos âmes à l’euphorie et à l’enthousiasme spirituelles, à la reconnaissance que le grain de sable est devenu par grâce un prince, que le pécheur a changé de statut, il est à présent un saint. Il a été dit que celui qui cherche à expliquer l’élection, y perd sa tête, mais celui qui la néglige, y perd son âme. A vous le choix! Aucune doctrine de la Bible ne nous est donnée pour nous confondre. Au contraire, c’est pour nous éclairer. C’est ainsi que pour bien comprendre l’élection, il faut toujours la situer dans son contexte. N’oublions pas notre condition de « dépravation » totale (ou corruption universelle de l’âme humaine). « Tous ont péché et son privés de la gloire de Dieu. » Nul ne mérite le moindre clin d’œil de la part de Dieu, morts spirituellement par nos offenses et nos transgressions, nous faisons face à une condamnation éternelle, bannis pour toujours de la face de Dieu et devant être jetés dans l’étang ardent de feu. Triste sort qu’est le nôtre!
Ceci dit, notons bien que le texte dit: « élus selon la prescience de Dieu », bien avant la fondation du monde. Il nous a choisi et adopté selon le bon plaisir de sa volonté en Christ, son bien-aimé et non en nous-mêmes (Eph. 1:4; Apoc. 13:8). Rien de quoi se vanter alors. Est-ce que cela est juste? S’il te plaît, ne dis pas cela! S’il l’a ainsi voulu, c’est qu’il n’y avait pas et n’y aura aucune autre issue ou sas de secours, car Dieu est bon, juste et parfait et cela ne dépend pas de ce que tu en penses. Le fini ne peut juger, ni appréhender l’infini; le vase d’argile juge t-il son potier? (Rom. 9:18-21; 11:33-36). Si Dieu l’a ainsi voulu et fait, que cela convienne à ma logique ou pas, et puisque c’est dans sa Parole, page après page, alors j’y crois et j’y adhère avec pleine conviction, et il ne saurait en être autrement. Soyons réalistes! Laissés à nous-mêmes, nous n’aurions jamais écouté, nous ne voulons même pas de ce salut, qui loin d’être un salut bon marché, a coûté un grand prix (1Cor.6:19-20). C’est pourquoi si Dieu n’intervient pas pour m’attirer par le moyen de l’élection, j’aurai pour toujours continué à battre des ailes, j’aurai perdu le nord. Il a fallu que Dieu perce mon cœur au point de le rendre sensible, flexible et malléable, que des écailles tombent de mes yeux, tiens, à présent je vois. Au lieu de continuer à lui fermer la porte au nez, sa grâce agissante me motive, me ramollit le cœur et m’humilie. Dieu est à la base de tout cela, à lui seul la gloire, mais tout ceci, vu de mon côté, c’est comme si c’est moi qui l’ait fait: j’ai compris ma misère, mon état de pécheur, j’ai répondu, je me suis repenti, j”ai cru, je suis né de nouveau, converti, justifié, adopté, sanctifié, j’ai placé ma foi en Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur (le ‘Je ‘ n’est pas pour attirer l’attention sur ma personne mais sur Christ – Gal. 2:20). A présent, j’aime celui que j’avais tant haï sans cause. Cela ne se serait jamais passé, si la grâce de Dieu n’était pas passée par là. Heureusement que Dieu n’a pas attendu que je l’élise. Christ est le garant de mon élection.
Toujours en relation avec l’élection:
Le verbe élire veut dire choisir. Élection et sélection en même temps. Les hommes de ce monde élisent leur monarque. Chacun passe son bulletin dans l’urne mais l’élection biblique renverse nos idées reçues. C’est au roi d’élire ses sujets et d’en prendre soin. Dieu nous a élus pour se faire un peuple qui lui appartienne (Jn 6:37-39; 1Pie 2:5-10). La vie que nous menons démontrera si nous sommes élus ou pas (2Pie 1:10).
Nous sommes des condamnés en sursis, n’attendant que notre exécution. Personne ne se lèvera un jour pour dire à Dieu: je suis mieux, un tout petit mieux que l’autre, plus intelligent et plus réceptif au message. Ne pensons jamais que Dieu nous a choisis parce qu’il a su connu d’avance que nous allions le choisir. Dieu ne peut en aucun cas ratifier notre choix. C’est pourquoi la Bible parle d’une élection inconditionnelle. Ceci est une doctrine présente tout le long de la Bible. D’Ur en Chaldée, il y avait plusieurs hommes et femmes, mais le choix de Dieu s’est porté sur Abraham. Lui-même avait 2 fils: Ismaël et Isaac mais le choix de Dieu s’est porté sur Isaac. Des 2 fils d’Isaac, Jacob et Esau, Dieu choisira Jacob. Ainsi de suite.
Luther disait: « Nous ne introduisions pas nous-mêmes dans le ciel, pas plus que nous créons nous-mêmes la foi dans nos cœurs. » La grâce comme la foi viennent de Dieu. La foi est un don qu’on exerce et pour obtenir la grâce, il faut que la foi nous soit donnée (Eph. 2:8). L’élection c’est le choix de Dieu et est à salut. D’ailleurs si le choix ne dépendait que de nous, nous ne viendrons jamais (nous étions morts – Eph. 2:1-3; Eph. 1:10-11). Il faut son intervention. Dieu est au dessus du temps. Ce qu’il a pensé, il l’a toujours pensé et il n’y aura jamais un temps où il ne nous a pas élus. Ce n’est pas que Dieu s’est dit: « Tiens, un tel va me choisir », non Dieu nous a toujours choisis (Eph 1:5; Rom.8:29-30). Dieu nous connait et nous a ouvert son cœur. Il a prédestiné et il a appelé, tel est l’ordre. S’il t’a choisi, c’est aussi parce qu’il est sûr que tu viendras. Cf. Rom 9:10-12. C’est sa décision.
Bien de fois, nous opposons des objections:
Pourquoi Dieu choisit certains et pas d’autres? Mais ceci n’est pas juste. Comment un Dieu juste peut-il faire cela? Mais nous devons plutôt poser le problème d’une autre manière: Si Dieu le voulait, il n’aurait choisi personne; pas même un seul. Vous voyez, ce n’est pas l’élection qui rejette ou qui ferme le paradis à une âme; c’est plutôt le péché de l’homme qui le lui ferme. La Bible parle toujours d’une élection de grâce. Accordons nos violons avec ceux de Dieu et alignons nos définitions aux siennes. Dieu, au contraire, aurait dû nous condamner sans exception. On doit plutôt nous réjouir de ce que malgré notre rébellion à son égard, au lieu que tous meurent, Il dit: « Je vais en sauver quelques uns, je vais en sauver un peuple que nul ne pourra compter. » (Apoc. 7:9. Dès qu’on dit que ce n’est pas juste, c’est comme si l’on disait: non, je ne mérite pas de mourir, il y a qqch de bon en moi.
Comment puis-je savoir si je suis élu ou non-élu? Dans la Bible, l’élection est toujours accompagné de l’appel. Jn 6:37 “Tout ce que le père me donne (élection) viendra à moi (appel). Ps 65:4 Heureux celui que tu choisis (élection) et que tu admets en ta présence (appel)”. Ceux-là que Dieu a choisis de toute éternité, il les appelle à lui dans le temps et dans l’espace. Un à un, les voici qui voient leur besoin du Seigneur Jésus, et viennent à lui pour le salut. Chaque pécheur est invité et cette invitation royale est sincère: « Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » Mt 11:28.
Beaucoup n’aiment pas l’élection parce qu’elle les vide de tout exploit personnel, de tout mérite. L’élection nous remet à notre place de pauvre pécheur ayant besoin de la grâce de Dieu pour avoir droit de cité au ciel.
Certains y objectent parce qu’ils se disent, si Dieu a élu certains et pas d’autres, pourquoi se donner la peine d’annoncer l’évangile aux âmes? Une grande erreur car l’élection doit plutôt nous motiver, elle régule notre évangélisation et nous évite la foi facile et le salut bon marché. L’élection dit: « j’ai la tâche d’évangéliser mais c’est Dieu qui agit dans le cœurs. » On ne va pas forcer les gens en leur disant: « Tu es sauvé… » alors qu’ils ne le sont pas. L’élection prend la conversion des âmes au sérieux, elle refuse l’embellissement du témoignage pour qu’il plaise et séduise; elle dit non aux méthodes du divertissement et du salut superficiel.
Nos aînés dans la foi qui ont bien compris la doctrine de l’élection se sont dits, malgré la persécution et le péril: « Dieu a certainement un peuple dans ce lieu, alors évangélisons. »
Spurgeon, le prince des prédicateurs, disait ceci: « Je crois à la doctrine de l’élection, car j’ai la certitude que, si Dieu ne m’avait choisi, je ne l’aurais jamais fait moi-même. Je ne doute pas qu’il m’ait choisi avant ma naissance, car il ne l’aurait pas fait après, et il l’a fait pour des motifs inconnus de moi, car je ne peux voir en moi la moindre justification pour son amour particulier. Je dois aussi accepter la corruption totale du cœur humain, car le mien me prouve chaque jour qu’il ne réside en moi rien de bon. »
Ainsi l’élection, au lieu d’être un sujet de perpétuel tourment est plutôt pour notre réconfort. Dieu connaît les siens et ne fait point acception de personnes.
4. SÉPARÉS / EXCUSIFS: Séparés selon la prescience de Dieu. Dieu est omniscient, il connaît tout et il est souverain. Il nous a élus selon sa prescience. Il ne nous a pas élu pour un bien ou un mal qui nous aurions fait. Le choix dépend de sa personne sans aucun mérite de notre part. C’est librement et sans aucune influence qu’il déploie son amour sur un pauvre pécheur (Amos 3:2; Deut 7:7-8; Gen. 4:1; Ps 90; Mal. 1:2; Mt 1:25; 1Cor. 1:9). Dieu exerce sa prescience pour l’aboutissement de ses desseins. Il nous a élus afin que nous soyons un peuple acquis à sa cause, accomplissant ses desseins (1Pierre 2:10). La séparation d’avec le monde et le diable est aussi biblique.
5. SAUVÉS / ÉPARGNÉS (de la condamnation) par le sang précieux de Christ (Actes 2:23). Lorsque les temps furent accomplis, Christ vint et par sa mort sur la croix, il expia en faveur de nos péchés. C’est ce sang qui répondit à la justice de Dieu qui en fut pleinement satisfait. Libérés de l’ire de Dieu, nous avons désormais sa paix (Rom. 5:1). Nous sommes réconciliés avec Dieu. Il est à présent notre Père. Pierre accorde une place de choix au thème de l’expiation (Cf. 1:18-20; 2:21-24; 3:18).
6. SANCTIFIÉS par l’œuvre du Saint-Esprit. Le chrétien et chaque chrétien est un saint. Sanctifier veut dire: séparer, mettre à part, consacrer pour une raison bien précise. Et Pierre précise que nous sommes sanctifiés afin de devenir obéissants v2. L’obéissance est un thème récurent dans la Bible (v2, 22; 2:7-8; 3:20; 4:17; 2 Thess. 2:13). Dieu désire plus que tout autre notre obéissance plutôt que les sacrifices sanglants. L’aspersion du sang de Christ est le moyen de notre sanctification, c’est son sang qui nous purifie de tout péché (Héb.10. 22; 12. 24; 1Jn 1:7).
7. SERVITEURS ENGAGÉS par le don de la foi. Etant serviteurs, Dieu nous appelle à une pleine adhésion et une pleine obéissance à la vérité. Le Saint-Esprit nous sanctifie mais nous équipe aussi au moyen du don de la foi. La foi ne se fabrique, elle se reçoit et s’accepte (Rom. 10:17). Nous sommes sauvés pour servir. Attelons-nous à cela (1Cor. 1:8-9; Phil.1:6; 1 Thess. 1:3-6; 5:23-24; 2 Tim. 1-12; 4:18). Celui qui se dit chrétien et qui s’entête et s’enferme dans la désobéissance confesse par cela qu’il n’appartient pas au Seigneur.
8. SALUTATIONS: v2. Loin d’être une simple formule de politesse ou un vœu pieux, cette salutation ou bénédiction est riche de sens. L’écrivain s’identifie, identifie ses lecteurs, et les bénit. « Que la grâce et la paix vous soient multipliée! » La paix est le résultat de la grâce. Sans la grâce, tous les attributs de Dieu mis ensemble ne sauraient et ne pourraient nous sauver. Que Dieu nous aide à affermir notre appel, notre élection par des preuves multipliées.
CONCLUSION: Quelque soit nos avancées matérielles et spirituelles, comparés au monde qui nous entoure, nous ne sommes qu’une minorité dispersée. Notre « perception du monde », nos valeurs sont diamétralement opposées à celle du système maléfique de ce monde. Dans un monde multicolore, le chrétien peut facilement passer pour du noir-blanc, démodé. Toutefois, et cela ne doit en aucun cas nous faire monter la moutarde au nez, Dieu a fait de nous un peuple spécial, auquel il prête une attention particulière.
Aimés de Dieu et élus d’avance par Dieu le Père. Sa prescience lui permet à la fois de voir, de vouloir et de pouvoir déployer son amour sur ses élus. Un tel choix a pris effet dans sa pensée bien avant la fondation du monde.
Ce choix ayant pris place dans l’éternité passée a été activé dans le temps présent par l’œuvre du Saint-Esprit qui convainc le pécheur de péché, de justice et de jugement afin de le mettre à part et d’en faire un saint. Un tel choix doit nous émouvoir et nous pousser à l’obéissance à la volonté de celui qui nous a tant aimés.
Purifiés par le sang précieux de Christ versé sur la Croix du Calvaire. Toute la Trinité est impliquée dans notre salut. Le Père l’a planifié, le Fils l’a payé, le Saint-Esprit l’a pourvu (appliqué).
Étrangers, dispersés, élus aimés de Dieu qui nous a sauvés, séparés, sanctifiés afin de le servir. Servons Christ, le Roi! Que Sa grâce et Sa paix nous soient multipliées!