JACQUES

L’ÉPÎTRE DE JACQUES

Étude N° 2

Texte: Jacques 1:2-8

Le Chrétien FACE AUX ÉPREUVES, TROUBLES, PROBLÈMES, et autres DIFFICULTÉS

Jacques n’est pas un homme à raconter des histoires. Il va droit au but et enfonce le clou. La salutation d’introduction est très brève (contrairement à la formule habituelle de bénédiction épistolaire), juste:

Salut! C’est le mot « chairein » (en Grec) qui veut dire: « Réjouissez-vous! » Un appel direct à la joie comme pour dire que le chrétien est une personne qui sait se réjouir et qui vit aussi dans la joie. C’est la même expression qu’il a utilisé dans sa « première » lettre dans Actes 15:23 (Jacques étant à ce titre sa deuxième lettre). Imaginez-vous exilés, étrangers, pèlerins, mal-aimés, mais voici que comme dans un ordre, Jacques vous dit: « peu importe votre condition ou situation, réjouissez-vous! » Jacques et la lettre de Paul aux Philippiens ont ce thème de la joie en commun. Plus de 16 fois, Paul exhorte les chrétiens à Philippes de se réjouir, et même de se réjouir avec lui (Phil. 2:18), malgré le fait qu’il était dans les chaînes.  Pierre aussi nous invite à la même attitude (1 Pierre 1:6).

Et au v2, « mes frères » (15x au pluriel et 3x au singulier): Un mot d’affection exprimant la relation étroite qui lie les croyants en Christ. « Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort » (1 Jn 3:14). A travers Christ, Dieu est notre Père (Gal. 3:26). Jacques est un serviteur, nous sommes ses frères, alors à notre tour, nous sommes au même titre que lui, serviteurs de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ.

Faites face aux faits! Ouvrons nos yeux et nos pensées. La vie chrétienne n’est pas une vie de canapé ou de salon. Au contraire! C’est une vie de tribulations, d’épreuves, de troubles, de tentations, de tests, de persécutions… Ces choses ne doivent pas nous prendre à l’improviste, elles sont à prédire, préparons-nous en conséquence. Nous avons été avertis (1 Pie. 4:12). Nul n’entrera au ciel sur un tapis rouge. C’est pourquoi, il a été dit que le chrétien est comme un sachet de thé. Il ne vaut quelque chose que lorsqu’il est infus dans de l’eau chaude. « C’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu » (Actes 14:22); « Car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui » (Phil. 1:29); « Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus Christ seront persécutés » (2 Tim. 3:12). C’est une fois écrasées que les épices dégagent leur arôme et saveur. C’est pourquoi mes frères et sœurs, ne nous sentons jamais trop à l’aise et ne nous disons jamais que ceci n’arrive qu’aux autres. Ces choses font partie de notre appel et vocation, n’en soyons pas surpris.

D’ailleurs voici qu’au milieu des épreuves, Jacques nous lance une injonction: « Réjouissez-vous! » et « regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés… » Au lieu de vous plaindre, de vous apitoyer, de vous morfondre ou de donnez de la voie, réjouissez-vous. Quel paradoxe! Nous sommes tentés de répondre avec invectives à Jacques: « Sais-tu de quoi tu parles? Sais-tu quel est le degré de mon mal et sais-tu par quoi je passe en ce moment? Sais-tu combien, je souffre? Mets-toi à ma place et tu verras! Comment oses-tu comme conseiller me demander de me réjouir au lieu de crier de douleur ou de faire la grimace? » Que c’est difficile de garder le moral au « top » quand tout chambarde et que rien ne va!

Comprenons ce que Jacques est entrain de nous dire ici. Loin de lui de nous inviter à rigoler ou à faire semblant que tout va bien pendant que l’on est en peine. Voyez bien:

  • Job n’a pas eu un sourire ou n’a pas rit au éclats lorsqu’il fut éprouvé. Mais voici que par la foi, il a été capable d’anticiper et de regarder au-delà de ce moment, au-delà de sa personne. Nous marchons par la foi et non par la vue. Voyons au-delà du problème, voyons les bénédictions qui suivent. Dans le cas de Job, même s’il a maudit le jour de sa naissance, (3:1-3), il a imputé son cas à Dieu qui fait tout à merveille (23:10-12).
  • Pensez-vous que Joseph était heureux en prison? Loin de là! Il a regardé au-delà de la prison. Par la foi, il a vu le palais. Dieu est fidèle et il ne laissera pas tomber le fidèle.

Attendons-nous aux épreuves. Elles peuvent être:

  1. Soudaines (Jacq. 1:2). C’est du mot qui nous est traduit ici par « épreuves » que nous vient le mot « pirate ». C’est ainsi que comme des pirates qui tendent une embuscade, les épreuves nous tombent dessus sans crier gare. Certainement qu’elles ne vont pas nous montrer leur bouille ou nous donner un coup de fil avant de débouler.
  1. 2. Inévitables: Au verset 2 comme au verset 13, Jacques nous dit que nous serons exposés à ces choses. Il y aura des épreuves, elles sont incontournables et ne nous laisseront pas la voie libre. Jacques dit: « sachant que l’épreuve de votre foi… » (v3), comme quoi nous savons que ces choses vont arrivées. Il n’y a pas d’immunité spirituelle, pas de vaccin. « L’homme naît pour souffrir, comme l’étincelle pour voler » (Job 5:7); « L’homme né de la femme! Sa vie est courte, sans cesse agitée, il naît, il est coupé comme une fleur; il fuit et disparaît comme une ombre » (Job 14:1-2). « Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces… » (1 Pie. 2:21). Jésus lui-même a souffert, il nous a ainsi laissé un exemple (Jn.13:33; 15:20; 16:33). Devons-nous espérer moins que lui ou plus que lui?

N.B: Dans l’original, le mot « épreuve » du verset 2 est le même qu’au verset 13. Pourtant, il y a une différence entre Dieu qui nous teste et Satan qui nous tente. Dieu nous éprouve (ou nous envoie des épreuves) pour notre bien: « Souviens-toi de tout le chemin que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton cœur et si tu garderas ou non ses commandements. » (Deut. 8:2). Satan nous tente pour le pire. Dieu vise notre bien-être au moyen de sa grâce pendant que Satan lutte pour nous envoyer dos au mur. Il vise notre disgrâce au moyen du péché et du mal (ce que Dieu ne fera jamais, nous en parlerons plus tard). Satan, c’est le Malin. « Ananias, pourquoi Satan a t-il rempli ton cœur, au point que tu mentes au Saint-Esprit… » Actes 5:3, 9. Élymas, le magicien était un: « homme plein de toute espèce de ruse et de fraude, fils du diable, ennemi de toute justice… » (Actes 13:9-12).

3. Diverses, variées et multicolores (v2): Nous pouvons être éprouvés par des afflictions, par le report des promesses de Dieu à notre égard (vu du côté humain), des difficultés dans le mariage, dans la famille, la santé, l’économie, la persécution, les critiques, les médisances, les calomnies, les commérages, les ragots, les attaques démoniaques, la pression, la dépression, les échardes, les handicaps, la maladie, et même la mort… Le chrétien n’est pas exempt de ces choses. Avez-vous déjà vu quelqu’un se pavaner ou courir les rues à la recherche de problèmes ou des histoires. Non! C’est pourquoi quand les problèmes nous assaillent, considérons cela comme quelque chose de normal (1 Pie. 4:16). Les épreuves sont quelque chose, nous dit Jacques, auquel nous pouvons être exposés. On ne s’expose pas volontairement. En même temps, que ceux qui ne passent pas par des moments difficiles n’en aient aucun complexe. Ne faisons pas le martyr pour rien. C’est pourquoi une telle épreuve ne doit en aucun cas être le produit ou le fruit d’un péché personnel. Dans l’épreuve, ma prière est que chacun de nous ait l’attitude de David: « Avant d’avoir été humilié, je m’égarais; maintenant j’observe ta parole. Il m’est bon d’être humilié, afin que j’apprenne tes statuts. » Ainsi dans l’épreuve, humilions-nous sous la puissante main de Dieu, afin qu’il nous élève au temps convenable. C’est pour sa gloire.

4. Provisoires (saisonnières, transitionnelles et transitoires): Malgré la fournaise ardente qu’elles peuvent représenter, les épreuves sont passagères. Pierre nous dit: « quoi que maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve plus précieuse que l’or périssable… ait pour résultat la louange » (1 Pie. 1:6-8). Dieu merci, il n’afflige pas pour toujours. Il sait de quoi nous sommes capables et sait ce que nous pouvons encaisser.  « L’Éternel a compassion de ceux qui le craignent. Car il sait de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière » (Ps 103:13-14).

5. Pour une heureuse issue (v3-4): Elles débouchent sur un produit et mènent à un résultat. L’épreuve de la foi produit la patience, la persévérance, la maturité (la complétude). Les expériences par lesquelles nous pouvons passer ne sont pas le fruit du hasard. Comme croyants, nous ne croyons pas aux coïncidences ou à la chance, mais plutôt à la providence et si vous permettez ce néologisme, à la « dieucidence ».  Dieu est avec moi, il m’a placé là, je fais l’objet de son attention, de son amour, de sa protection. Tout se passera comme il l’a prévu (Prov. 15:10). Les épreuves attesteront si notre foi est réelle, pure ou juste de l’imitation. Il ne faut jamais de fier à une foi de luxe où tout est rose. Ce monde ne nous fera pas de cadeau. Loin de détruire la foi, les épreuves la feront briller aux éclats. Dans Malachie 3:3, Dieu nous est dépeint comme raffineur et purificateur. Il nous éprouve afin d’extraire les scories de nos cœurs (Jn 6:5-6; 2Chron. 32:31). Du temps de Jacques, les orfèvres et autres joailliers travaillaient l’or jusqu’à ce qu’ils puissent s’y mirer. Jacques nous dit qu’une fois éprouvé, notre foi produit la patience, et la patience fait partie du caractère chrétien et du fruit de l’Esprit (Gal. 5:22; Col. 3:12). Les épreuves nous enseignent la patience parce que:

  • Dieu est patient envers le pécheur (Mt 18:26-17; Rom. 2:1-4; 1Tim. 1:12-16; 1Pet. 3:20).
  • Dieu use aussi de patience envers ses enfants (Pierre parle des croyants – 2 Pie. 3:8-15).

Dieu nous invite à la patience:

  • Dans l’affliction (Rom. 12:12).
  • A tout supporter (1Cor. 13:7).
  • A courir avec persévérance dans la carrière qui est ouverte (Héb. 13:2-3).
  • A faire tous nos efforts pour joindre à votre foi la vertu… à la tempérance la patience (2 Pie. 1:6).

Le fait d’être patient:

  • Est source de bénédiction pour ceux qui nous entourent (2 Tim. 2:9-13; 2Cor. 1:3-11; Phil. 1:12-14; 2Cor. 6:4).
  • Et source de bénédiction pour soi. N’est-ce pas que c’est merveilleux de voir comment est-ce que le Seigneur nous permet de voir le bout du tunnel et nous rend plus que vainqueur?

Allons à la quête de la patience:

  • Dans la prière Col. 1:9-14 (v11); Rom. 15:3-6.
  • Dans la pratique Héb. 12:1-4; 1Tim. 6:11-12
  • Dans la durée: « jusqu’à l’avènement du Seigneur » Jacq. 5:7; « afin que vous ne soyez pas jugés: voici le juge est à la porte » (Jacq. 5:8-9). Une raison de plus pour être patient.

Alors, pourquoi les épreuves? A quelle fin? Qu’est-ce que Dieu vise?

Le caractère se construit toujours à travers les épreuves. Un bon conseiller c’est celui qui sait ce par quoi nous passons. En Jésus, nous avons « un souverain sacrificateur qui lui-même a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché; car ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Héb. 2:17; 4:14-16). Celui qui est habitué à la facilité n’appréciera jamais ce qu’il a. Dieu ne perd pas son temps, point de gâchis avec lui. Il fait tout dans et pour un but. Au travers des épreuves, Dieu vise:

1. La perfection de notre caractère: La maturité se produit dans la vie en vrai et non dans l’isolement. Un soldat qui ne va jamais au combat ne saura jamais se battre. Un arbre qui n’est jamais chatoyer par le vent n’aura jamais de fortes racines (Rom. 5:3).  Rappelons-nous de ceci:

  • Dieu fit passer Joseph par 13 ans d’épreuves avant de faire de lui le n°2 d’Égypte et sauveur de tout un peuple (Ps 105:17-22).
  • Dieu éprouva Abraham qui accepta de donner en sacrifice son unique, celui qu’il aime, Isaac, afin d’en faire son ami et le père des croyants en Jésus-Christ (Gen. 22:1-14; Jacq. 2:21-23; Rom. 4:9-12; Gal. 3:26-28).
  • Il faudra trois ans à la meilleure école pour faire de Pierre, un rocher. Lui qui vacillait est à présent imperturbable.
  • Il a fallu passer par diverses épreuves pour que Paul devienne l’homme de Dieu que nous connaissons. Lisez 2 Cor. 11 pour vous en rendre compte.

Comment s’en sortir? Y a t-il une issue de secours? Comment le chrétien peut-il se réjouir en dépit des épreuves et des difficultés?

Jacques nous donne la réponse au 1:5. En nous voyant malmenés par les épreuves, il se peut même que ceux qui ne connaissent pas Dieu se demandent si Dieu est réel, s’il ne nous a pas abandonnés (Ps 73). Non, Dieu n’a pas abandonné son enfant (Esdras 9:9). C’est là qu’intervient la prière. Là encore, Jacques prend pour acquis le fait que le chrétien est quelqu’un qui prie. C’est une activité régulière du chrétien car il nous est dit de: « priez sans cesse. » (1 Thess. 5:16). Il a été dit que la prière est le muscle qui fait bouger la main de Dieu. Le non-chrétien fait face aux épreuves à mains nues, mais le chrétien peut prier et demander la sagesse de Dieu. Jésus l’a fait, pourquoi pas nous? (Mc 14:32-36). Face aux épreuves, bien souvent, nous manquons de sagesse, comment s’y prendre? Faut-il maudire ciel et terre? Que faire? La sagesse va au-delà de l’intelligence. C’est la connaissance mise en pratique, la connaissance appliquée. C’est un don spirituel de Dieu. Cependant Jacques met un bémol à toute prière: « qu’il la demande avec foi, sans douter » (v6). Pas question d’ambivalence, de double cœurs ou de double pensées. Un tel homme est instable et ne recevra aucun exaucement de la part de Dieu qui lit les cœurs et qui connait les pensées. Pour celui qui prie selon les termes de Dieu, quelle merveilleuse promesse:

« elle (la sagesse) lui sera donnée », confirmée par 1 Jn 5.14-15. Nous reviendrons au v12 sur la récompense réservée à celui qui résiste à la tentation. Comme quoi, même dans les difficultés, le chrétien peut compter sur:

  • La bonté de Dieu
  • La générosité de Dieu (Jacq. 1:5; 17-18; Dan. 2:20-23)
  • L’accomplissement du plan de Dieu pour vos vies (Jér. 29:11).
  • L’action et le soutien du Saint-Esprit dans nos vies (Gal. 5:22).

Il y a une différence entre « joie » et « bonheur » Le bonheur dépend des circonstances, mais la joie est une vertu spirituelle interne issue de la grâce de Dieu dans la vie de ceux qui lui appartiennent.  Le chrétien peut se réjouir dans les épreuves parce qu’il sait que:

  • Rien ne le séparera de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ (Rom. 8:38-39; Héb. 13:5).
  • Dieu le destine au meilleur pour sa gloire (Luc 10:20). Dieu achève toujours ce qu’il a commencé. Il ne nous abandonnera pas à mi-chemin (Phil. 1:6; 2 Tim. 1:12).
  • Il est en bonne compagnie et dans de bonnes mains (Mt 5:11-12; Héb. 12:1-2).
  • Dieu honore sa parole au moyen de sa grâce (Jacq. 1:22-25; Es. 41:10). A Paul qui pria par trois fois pour la guérison, le Seigneur répondra: « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » 2Cor. 12:9.
  • Il peut compter sur l’espérance du Dieu qui ne ment point (Apoc. 7:13-16; Rom. 5:1-5; 1 Pie. 1:3-5).

Conclusion:

Comme enfants de Dieu:

  • « Rendez grâces au Seigneur en toutes choses… » 1 Thess. 5:18.
  • Pensons au résultat suite à l’épreuve.
  • Comportons-nous sagement face aux épreuves. Maîtrisons nos nerfs et nos réactions.
  • Réjouissons-nous des récompenses promises à ceux qui tiendront ferme (Apoc. 2-3).

Dieu a pour finalité de faire de nous de chrétiens (Jacq. 1:4):

  • Complètement joyeux (Jacq. 1:2)
  • Parfaits ou matures: Les épreuves ont un but purificateur comme l’or éprouvé par le feu.
  • Accomplis ou complets: Stables et endurants  (Héb. 5:14)
  • Adultes, hommes faits qui ne faillissent en rien: (Phil. 3:12-16).

Dieu est bon dans tout ce qu’il fait. Apprenons à connaître la présence de Dieu dans nos vies. Les passages à vide, lorsqu’on lit la Bible de manière mécanique, sans aucun réconfort, on ne trouve aucun plaisir à prier, gêne à témoigner de sa grâce aux autres, autant de sonnettes d’alarme pour que nous sachions que nous passons par un temps d’épreuve. Au lieu de se décourager, au lieu de blâmer les autres, de s’en prendre à Dieu ou au diable, c’est plutôt le moment de se ceindre les reins. A travers les épreuves, nous apprenons à nous connaître, à connaître nos limites. En tenant ferme, nous prouvons par cela que notre foi, loin d’être un mythe, est réelle et est indestructible jusqu’à ce que Dieu en décide autrement. « Et, s’il m’éprouvait, je sortirais pur comme l’or » a dit Job. En voyant l’intervention de Dieu dans nos vies, c’est comme si nous étions dos au mur, plus d’espoir, mais voici que miraculeusement, Dieu intervient, soutient et me sort du bourbier. C’est un témoignage de la puissance et de la présence de Dieu dans nos vies, et un témoignage aux yeux de ceux qui narguent notre foi. Tout est pour sa gloire (Héb. 4:15). Gloire à Dieu!