I PIERRE

La 1ère ÉPÎTRE DE PIERRE

Étude N°7

Texte: 1:18-21

« Pour prix de notre salut »

« … sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous… »

Même si nous pensons que nous vivons dans un monde moderne, civilisé et à la page, la Bible nous dit que nous avons hérité un style de vie, et même livrés à une vaine manière de vivre, une vie portant le poids des traditions qu’elles soient ethniques, culturelles, sociales ou religieuses. On avait perdu le nord, nous menions une vie de patachon sans but et sans objectif.

A présent, Pierre rappelle à ses lecteurs ce dont ils ont été délivrés: « … la vaine manière que vous avez héritée de vos pères. » C’est la vanité et poursuite du vent, refrain dont nous a déjà habitué l’Ecclésiaste (le sage prédicateur) dans l’Ancien Testament, comme quoi, rien de nouveau sous le soleil. Sans Dieu, tout est vanité, nous sommes incomplets et nul ne saurait vivre ou donner un sens à sa vie en dehors de la volonté et de la présence de Dieu dans sa vie.

C’est vrai que la technologie à fait des pas de géant, chacun semble croquer la vie à pleines dents. Nous pensons tous être plus intelligents et mieux lotis que ceux qui nous ont précédés, pourtant, comme eux, nous sommes tous des pécheurs par nature, par principe, par pratique. Nous péchons par commission comme par omission. Nous avions fait ce que nous n’aurions pas dû faire et nous n’avions pas fait ce que nous aurions dû faire. Ne nions pas cela! Le péché originel, adamique et habituel est une réalité indéniable. Nous avons hérité cette nature d’Adam, notre tête ou représentant fédéral. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,… » (Rom. 5:12). Nous marchions (et continuons de marcher) selon la vanité de ce monde, spirituellement aveugles et allant droit en enfer. Beaucoup suivent ce qu’ils ont trouvé par routine sans y accorder la moindre investigation et sans le moindre questionnement.

Notre condition explique le prix payé pour notre salut, qui est de loin supérieur à tout ce qu’il y a d’or, d’argent et à tout ce qu’il y a de matériel. Ce n’est point un rituel ou un cérémoniel. Ce n’est point une idée de dernière minute, notre salut a depuis l’éternité été planifié et mis en exécution dans le temps par la venue de Jésus-Christ. D’où l’importance de renoncer à ces choses vaines, pour nous tourner vers le Dieu vivant. « Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. » (Eph. 4:17-24).

v.18: « sachant que ce n’est pas par des choses périssables…» A présent, nous dit Pierre, nous savons. Nous avons été rachetés, c’est une certitude. Ceci diffère la foi chrétienne d’avec le reste: pour ce qui est du salut, de la foi, du paradis et de l’enfer, nous savons car Dieu a révélé cela dans sa Parole. Dieu nous a rachetés. Ce qui sous-entend que malgré que nous ne sommes pas dans des chaînes, malgré que nous pensions être tout à fait libres, nous étions esclaves. Jadis asservis, mais à présent rachetés. Nous étions exposés, vente aux enchères, au plus offrant sur le marché, asservis à toutes formes de péché, il a fallu qu’un prix soit payé pour nous affranchir. « Quiconque se livre au péché est esclave du péché » (Jn 8:34); « nous étions sous l’esclavage des rudiments du monde » (Gal. 4:3); « nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de convoitises et de voluptés, vivant dans la méchanceté et dans l’envie, dignes d’être haïs, et nous haïssant les uns les autres. » (Tite 3:3).

N’est-ce pas que tout ceci en dit assez sur ce que nous étions et que sont encore beaucoup de ce monde qui ne connaissent pas Christ? Et pour qu’on s’en trouve mieux, ou plutôt pour nous guérir et nous libérer, il a fallu qu’une rançon divine soit payée. Et à quel prix? Est-ce de l’argent, de l’or, des pierres précieuses, des biens, des choses? Non, rien de tout cela!

Le verset 19 nous répond: « ce n’est pas par … mais par le sang précieux de Christ comme d’un agneau sans défaut et sans tache… »

Tous les mots relatifs aux sacrifices de l’A.T. sont ici présents: sang, agneau, us et coutumes (manière de vivre), racheter, sans défaut, sans tache. Voici, en Jésus-Christ, le groupe sanguin unique, inédit, exclusif. En même temps, le seul compatible avec « quiconque », capable de sauver n’importe qui, n’importe où. Une fois qu’une personne naît de nouveau, ce sang lui est administré, il devient une nouvelle personne, possédant une nouvelle nature et marchant en nouveauté de vie. Suivons ensemble la description que nous en fait Pierre dans ce verset 19.

  • Un sang qui porte un nom spécial: C’est la deuxième fois que Pierre nous parle de ce sang, déjà mentionné au verset 2 du même chapitre: « l’aspersion du sang de Jésus-Christ… » C’est « le sang de Christ… » Pierre aurait pu nous dire le sang de Jésus, cela aurait eu le même effet et la même portée, mais il nous précise que c’est le sang de Christ, le Messie, l’Oint choisi de Dieu pour le salut des hommes. Christ, le Dieu spécial. C’est le sang de Christ pour nous en montrer toute la portée et toute l’autorité. « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36). Ce sang est précieux! C’est son propre sang. Au lieu d’absoudre nos péchés au moyen du sang des animaux ou d’une tierce personne, notre Seigneur y a mis du sien (Tite 2:14).
  • Un sang spécifique: « comme d’un agneau… » (Exode 12:5; Nbres 28:3, 11). Une notion déjà présente dans l’Ancien Testament. La veille de leur sortie d’Égypte, Dieu a dit aux Israélites: « Cette nuit-là, je passerai dans le pays d’Égypte, et je frapperai tous les premiers-nés du pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’aux animaux… Je suis l’Éternel. Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie qui vous détruise… » (Ex. 12:12-13). C’est ce que l’auteur aux Hébreux nous condense dans Héb. 9:13-15 (Cf. Apoc. 5:9). « Voici l’Agneau de Dieu… » dira Jean Baptiste (Jn 1:29, 36). C’est Christ notre agneau Pascal dira Paul (1 Cor. 5:7). « L’agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange » renchérit Apocalyspe 5:12.
  • Un sang sûr et suffisant: « sans défaut et sans tache… » Cf. « … un mâle sans défaut parmi les bœufs, les agneaux ou les chèvres, afin que sa victime soit agréée. Vous n’en offrirez aucune qui ait un défaut, car elle ne serait pas agréée » (Lév. 22:20). Aucune imperfection, aucune anomalie, rien de défectueux. Afin d’être agréé, le sacrifice doit être sans défaut (Lév. 22:21-22; Deut. 15:21; Mal 1:8; Héb 10:4). Si à l’époque, une rançon payée pouvait faire libérer un esclave, sur le plan spirituel, cela est impossible. Les hommes l’ont essayé et continuent de le faire, mais c’est peine perdue. Dans l’Ancien Testament, les sacrifices étaient quotidiens et répétitifs, mais le sang de Christ a réglé notre problème une fois pour toutes. Aucune devise ne saurait libérer un pauvre pécheur. C’est le désarroi le plus total, nous avons fait faillite. Le sang de Christ, et rien d’autre, voilà le prix de notre rédemption. On se rappelle de Pierre s’adressant à l’aveugle de naissance qui demandait l’aumône à ceux qui entraient dans le temple: « Je n’ai ni argent, ni or; mais ce que j’ai, je te le donne: au nom de Jésus Christ de Nazareth, lève-toi et marche. » (Actes 3:6). Contrairement au sang de Christ, l’or et l’argent sont corruptibles, éphémères. Ils ne nous sont d’aucune valeur sur le plan spirituel.
  • Un sang sacré qui combine vie et mort à la fois: Pour nous donner la vie, il a fallu qu’il meure. Pour qu’un sacrifice soit agréé de Dieu, et réponde à sa justice, il faut qu’il soit parfait. Dans le cas de Jésus, l’Agneau de Dieu, il est sans péché, il est innocent. Du moment où nous ne disposons pas d’un tel sacrifice, d’où nous viendra t-il alors? Il a fallu que Dieu se pourvoit, et cela ne s’est trouvé qu’en Christ. C’est pourquoi, il lui a été donné le nom de Jésus car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés (Mt 1:21). Il a donné sa vie en rançon de plusieurs (Mc 10:45). Seul Christ a parfaitement satisfait la justice divine, ayant pris dans sa chair toutes nos iniquités. C’est en lui, en son sang que se trouve les vraies valeurs. En Adam, nous naissons tous pécheurs, nous naissons une fois pour mourir deux fois (mort physique et spirituelle), tandis qu’en Christ, nous naissons deux fois (physique et spirituelle) et nous mourons une seule fois, après quoi vient le jugement (Héb. 9:27).

A propos de Christ, voyez sa grandeur et son aptitude à répondre à notre besoin de manière adéquate:

  • Il est sans Péché (v. 19; Jn 8:46; Héb. 4:14-16; 7:26-28; 1 Pie. 3:18; 1 Jn 3:5): Il n’a ni péché originel, ni péché adamique, ni péché actuel, ni péché habituel, et jamais péché, ni en actes, ni en paroles. Aucun sang contaminé n’a affecté le sien. Il est parfait, son sang étant celui de Dieu devenu homme tout en restant Dieu. Suffisant pour sauver les pécheurs (Héb. 7:25).
  • Prédestiné avant la fondation du monde (v. 20): Christ a depuis l’éternité, hors du temps, été choisi comme Messie. Sa venue n’a pas été une décision de dernière minute, ce ne fut pas une pensée après coup ou une négociation d’un plan B de la part de Dieu. Non, c’est une décision éternelle prise hors du temps et de l’espace. Christ a de tout le temps été la source de notre rédemption (Eph. 1:4), il vint sur terre par décret divin, prédestiné (Actes 2:23; 4:28). « Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation. Et tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l’agneau qui a été immolé. Si quelqu’un a des oreilles, qu’il entende! » (Apoc. 13:8).
  • Au jour J, il vint: « et manifesté à la fin des temps, à cause de vous » (v. 20). Nous sommes les bénéficiaires, les héritiers de ce si grand salut. « Lorsque les temps furent accomplis… » (Gal. 4:4-5). « Tu lui donneras le nom de Jésus… » (Mt 1:21).
  • Accompli et confirmé v.21: « lequel l’a ressuscité des morts et lui a donné la gloire … » C’est fait et bien fait! Prédit, bien conçu, ficelé et accompli. Notre salut est une réalité, notre rédempteur est vivant. Le tombeau n’a pas pu le retenir. Il en est plus fort et plus fort que la mort. Un tombeau vide, voilà la garantie de notre salut. Impressionnant! Comment pourrait-il en être autrement? C’est lui qui tient les clefs de la mort et du séjour des morts (Apoc. 1:18). La victoire de Christ ne se limite pas qu’à la croix, il a traversé les cieux (Héb. 4:14-16; 7:26), il règne à présent à la droite de sa majesté (Rom. 8:34; Héb. 1:4; 8:1; 10:12; 12:2). Il est invincible et sa gloire est éternelle.

La résurrection de Christ a été le thème fondamental des prédications de l’église primitive:

  • « Dieu l’a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle » (Actes 2:24).
  • « C’est la résurrection du Christ qu’il a prévue et annoncée, en disant qu’il ne serait pas abandonné dans le séjour des morts et que sa chair ne verrait pas la corruption. C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité; nous en sommes tous témoins » (Actes 2:31-32).
  • « Vous avez fait mourir le Prince de la vie, que Dieu a ressuscité des morts; nous en sommes témoins » (Ac 3:15).
  • « C’est par le nom de Jésus Christ de Nazareth, que vous avez été crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous » (Ac 4:10).
  • « Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez tué, en le pendant au bois » (Actes 5:30).
  • « Ils l’ont tué, en le pendant au bois. Dieu l’a ressuscité le troisième jour, et il a permis qu’il apparût… » (Actes 10:39-40).

La résurrection de Christ est un miracle qui le dissocie de tous les gourous et autres manipulateurs des hommes. C’est aussi le gage de la résurrection de tous ceux qui croient en lui.

  • Sûr et certain: « en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu. » J’allais dire que nous pouvons dormir sur nos lauriers. Notre salut repose sur une bonne fondation, un solide fondement qui reste debout (2 Tim. 2:19). Il repose sur Dieu en personne et Dieu est inamovible (Héb. 6:19-20; 12:24). On ne peut séparer Christ de Dieu et l’on ne peut séparer Dieu de Christ. Pourtant voyez bien que Dieu exige de nous la foi et l’espérance, choses qu’il nous donne aussi pour devenir ses enfants. Cette espérance doit encore nous motiver à la crainte de Dieu mais aussi à l’obéissance.

On aurait pu tout simplement nous parler de sa mort, mais la précision de son sang est encore plus importante. Il est l’accomplissement des prophéties et des promesses de l’Ancien Testament. Le sang de Christ est sans pareil. Il n’a pas que saigné, il est mort, il a versé son sang pour son peuple, c’est-à-dire, ceux-là qui croiraient en lui. En Christ, nous n’avons plus la photo, mais la réalité, lui-même en chair et en os. Voyons en terminant cette section quelques uns des aspects de l’excellence du sang de Christ.

1. PRÉCIEUX: (1 Pie. 1:19). Ça veut dire que pour nous sauver, il a fallu que Christ meurt. Encore aujourd’hui, le sang de Christ nous délivre de la puissance du péché. La vie est dans le sang déjà et quand ce sang est parfait, c’est la vie en abondance (Jn 10:10; Lév. 17:11). Son sang a coulé au moyen des clous, de la couronne d’épines, de la lance (Jn 19:34). C’est ce sang qui ôte le péché du monde et couvre tous nos péchés. Viens t’y plonger, trouver le bonheur dit le cantique. Dieu s’est acquis l’Église entière (de tous les âges et de tous les temps) par son propre sang, le sang de Dieu (Actes 20:28). La mort de Christ sur la croix pour notre rédemption est l’un des plus grands actes de Dieu pour notre humanité. C’est la sang d’une nouvelle alliance (Mt 26:28) qui crie plus que celui d’Abel (Héb. 12:24). Ce sang comme celui d’Abel appelle à la vengeance, il parle mieux et crie plus fort. C’est ce sang que Dieu voit et nous affranchit. Son sang est précieux parce que lui-même l’est. Infiniment saint et précieux aux yeux de Dieu.

Sous le sang, le précieux sang, (bis)

Je reçois un cœur nouveau,

Sous le précieux sang !

2. PRÉDIT: « prédestiné avant la fondation du monde » (1 Pie. 1:20; Actes 4:28; Apoc. 5:9-10). « En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui… En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce… » (Eph. 1:4, 7).

3. PLAIDE: Jésus prend notre défense, il plaide en notre faveur lui dont le sang crie plus fort que celui d’Abel (Héb.). Il est notre Avocat devant notre accusateur, le diable. Son sang nous justifie (Rom. 5:9; Héb. 12:24).

4. PRÉVAUT: Il l’emporte sur tout. A lui le « V » de la pleine victoire contre notre accusateur (Apoc. 12:11; Héb. 9:12). En Christ, nous sommes plus que vainqueurs (Rom. 8:37).

5. PURIFICATEUR: (1 Jn 1:7; Apoc. 1:5-6). Pour celui auquel Dieu l’applique, il purifie son cœur et sa conscience des œuvres mortes, afin qu’il serve le Dieu vivant! ( Héb. 9:14). Lavés et blanchis dans le sang de l’Agneau (Apoc. 7:14).

6. PAYÉ (1 Pie. 1:2, 19; Eph. 1:7): « Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous… » (Ex. 12:13; Apoc. 5:9). Nous étions esclaves, et il a fallu ce sang pour nous racheter et nous affranchir. Il est notre substitut! « Tout est accompli! » (Jn 19:30)

7. PUISSANT: capable de transformer un pécheur en saint, un ver en prince, de la naissance physique à la naissance spirituelle, de transporter des hommes et des femmes nés de nouveau de la terre au ciel, de la puissance des ténèbres et transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption par son sang (Col. 1:12-14; 19-20).

8. PARDONNE: (Eph. 1:7; Héb. 9:22). En lui, nous sommes déclarés non-coupables. Acquittés à vie! Nos péchés ont été enlevés. Quand un homme pardonne, il n’oublie pas, mais tel n’est pas le cas de Dieu. Une fois pardonné, il ne nous brandira jamais un tel chef d’accusation au nez. « Tu ne m’as pas offert tes brebis en holocauste, Et tu ne m’as pas honoré par tes sacrifices; Je ne t’ai point tourmenté pour des offrandes, Et je ne t’ai point fatigué pour de l’encens. Tu n’as pas à prix d’argent acheté pour moi des aromates, Et tu ne m’as pas rassasié de la graisse de tes sacrifices; Mais tu m’as tourmenté par tes péchés, Tu m’as fatigué par tes iniquités. C’est moi, moi qui efface tes transgressions pour l’amour de moi, Et je ne me souviendrai plus de tes péchés » (Es. 43:23-25; Cf. Michée 7:18).

9. PACIFICATEUR ET PROCURE LA PAIX (Col. 1:20; Héb. 12:24): La paix comme la joie ne se fabriquent pas. C’est donné, on y entre tout simplement par la personne de Christ. Il est notre paix (Eph. 2:14).

10. PASSEPORT CÉLESTE ROUGE ET GRATUIT: C’est aussi le badge d’accès en la présence de Dieu (Héb. 10:19; 12:28; Phil. 3:20). Nul ne vient au Père qu’au moyen du sang de Christ.

11. PERFECTIONNE: « C’est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte » (Héb. 13:12), par la sanctification de l’Esprit (1 Pie 1:2): D’où l’importance de lire la Bible. C’est par elle qu’il nous sanctifie (Jn 17:17; Eph. 5:26-27)

12. PERPÉTUEL et PERMANENT (Héb. 13:20). L’or et l’argent périssent (1 Pie 1:7, 21), le sang de Jésus est éternel. On se rappelle encore de ce que Pierre a dit au paralytique (Actes 3:6).

Rachetés à un si grand prix, pas de nonchalance, pas d’atonie de notre part. Pourquoi cette tiédeur, cette indifférence dans l’église? Il n’y a pas d’autre solution de salut (Héb 9:14; 10:12, 19).

Dieu a fait pour nous de grandes choses, nous sommes dans la joie. Voyez bien le plan de Dieu est personnel. Dieu nous a dans sa visière de manière individuelle, rien d’abstrait, c’est bien concret. Le salut est personnel et le choix de Dieu sur nos personnes remonte à l’éternité.

  • « Que la grâce et la paix vous soient multipliées! » (v. 2).
  • « pour un héritage… lequel vous est réservé dans les cieux… » (v. 4).
  • « afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable… » (v. 7).
  • « Il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous… » (v. 12).
  • « prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous… » (v. 20).

En un mot, tout est à nous, « soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir. Tout est à vous; et vous êtes à Christ… » (1 Cor. 3:21-23).

Ce sang a servi à nous racheter. Pour bien apprécier notre salut, rendons-nous compte de son coût. N’est-ce pas qu’au vu du prix payé, cela doit nous amener à craindre Dieu davantage et à vivre une vie qui l’honore? Dieu n’a pas pris notre salut à la légère, ce ne fut pas bâclé ou accompli à la va-vite. Honorons un tel Dieu! Ne nous lassons pas de chanter, de parler, de prêcher ce sang. C’est le prix de notre rédemption. Éternellement redevables à Christ (Héb. 10:25-29). Rachetés par qqch de grandiose, alors nous devons aussi vivre à la lumière de la sainteté du prix payé. Tous les sacrifices culminent vers le sacrifice de Christ. Tous ces sacrifices (Héb. 10:4, 12) n’étaient que des ombres. Le prix de notre salut doit être une raison, une force motrice à désirer craindre Dieu, à vouloir se conduire en toute sainteté (1 Cor. 6:19-20) et à lui obéir entièrement. Que Dieu nous aide à cela!

« A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen! » (Apoc. 1:5-6).