PHILIPPIENS

L’ÉPÎTRE DE PAUL AUX PHILIPPIENS

« A cœur ouvert avec l’apôtre Paul! »

Étude N° 4

Texte: 1:12-26

Au service du Seigneur contre vents et marées

Il a été dit que pendant qu’un bon nombre d’églises ont abondamment profité de la présence physique de l’apôtre Paul (durant son ministère et voyages missionnaires), toutes les églises, tout au long de l’histoire, ont continuellement beaucoup plus profité de son absence (que de sa présence) à travers ses instructions scellées une fois pour toutes dans la parole de Dieu dont le Saint-Esprit est l’auteur, treize lettres portant son nom. Comme quoi, au-delà même des destinataires de ces lettres, nous en sommes aussi bénéficiaires, et mieux qu’eux, nous avons toute la révélation de Dieu. A notre tour, nous pouvons nous approprier ces exhortations écrites au départ à l’attention des Philippiens. Paul pensait toujours aux autres et non à sa propre personne: « Aussi je vous demande de ne pas perdre courage à cause de mes tribulations pour vous: elles sont pour votre gloire » (Ép. 3:13). En dépit de ce qui lui arrive, il dit aux croyants: « Réjouissez-vous plutôt de ce que je sois dans ce lieu! »

« Je veux que vous sachiez, frères,…

Que ce qui m’est arrivé a plutôt contribué au progrès de l’évangile » (v.12). Quelque chose est arrivé à Paul. Il est en prison, pas pour un mal ou une offense commise, mais pour Christ. Il n’est ni prisonnier de Rome, ni de Néron, mais ambassadeur (dans les chaînes) du Seigneur Jésus-Christ. Il ne mérite pas d’être en prison, pas plus que le Joseph d’autrefois ne mérite d’être jeté injustement en prison pour un péché qu’il n’avait pas commis, et cela malgré sa fidélité au Seigneur. Plusieurs fois dans le livre des Actes, que ce soit devant les gouverneurs Félix, comme Festus et devant le roi Agrippa, et malgré les juifs qui cherchèrent à porter contre lui de nombreuses et graves accusations, il a été prouvé que rien de tout ce dont on l’acculait ne tenait. N’étant pas certain d’obtenir justice, et étant citoyen romain, jouissant de tous ses droits, il a fini par en appeler à César (Ac. 24-25). A la vue de tout ce qui lui tombait dessus, on se dira: quelle injustice! Paul pourtant ne s’est jamais plaint. Dieu ne se trompe jamais, et ne perd jamais son temps.

En plus de ces chaînes, il y a aussi ceux qui cherchent à lui susciter quelque tribulation. L’homme est méchant. Bien de fois, les circonstances prennent le dessus sur notre engagement. Elles nous blasent. Pourtant, n’oublions pas que Dieu tient les rênes, et comme enfants de Dieu, tout concoure à notre bien et pour sa gloire. Dieu transforme les circonstances en occasions, les difficultés en opportunités, les déceptions en réceptions. Humainement parlant, Paul en prison, on se dirait, s’en est fini de son ministère, de son influence. Ô quel gâchis! D’ailleurs, n’est-ce pas qu’il est assez vieux. A soixante ans (voir plus), il est temps qu’il se repose, qu’il prenne sa retraite. Ce vieillard (un terme peut-être relatif de nous jours) nous dit que Christ est sa vie, et la mort lui est un gain. Il peut vraiment dire: « Il n’y a rien au village, c’est l’homme qui a peur ». Nous sommes tentés de dire que son absence au lieu d’avoir laissé un vide ou d’avoir émousser les ardeurs des uns et des autres, ce fut plutôt le contraire, il n’a jamais eu autant d’impact. Jugez-en:

  • Le fait qu’il soit en cet instant à Rome était dans le plan de Dieu pour sa vie et pour son appel. Dieu le lui avait dit depuis sa conversion (Actes 9:15), et le lui confirma au fur et à mesure (Actes 26:16-18). Être à Rome lui a aussi évité d’être assassiné ou lapidé par les Juifs en Palestine. A présent, il peut à son tour souffrir pour Christ (Phil. 1:29). L’homme propose, Dieu dispose! Au lieu d’aller à Rome comme prédicateur, il y alla plutôt comme prisonnier.

  • A présent, il peut parler à un autre auditoire divers: Il peut parler aux soldats, il peut aussi tranquillement écrire plusieurs lettres aux églises, dont celle-ci et celles aux Éphésiens, aux Colossiens et la carte postale de la rédemption adressée à Philémon. Lié comme un malfaiteur (ce qu’il était loin d’être), la parole de Dieu, quant à elle, n’est pas liée.

  • On sait qu’il y aura une église assez forte à Rome. Il ne l’a pas implanté, aucun apôtre ne l’a implantée, mais en écrivant aux Romains avant même de leur rendre visite, il anticipait sur son voyage et son désir de voir les Romains croître dans leur foi (Rom. 1:8-17).

Aucun de nous n’expérimentera tout ce que Paul a enduré. Il en parle dans 2 Cor.11:22-33. A présent, il pense aux Philippiens. La grâce de Dieu suffisait et était plus puissante que toutes les difficultés par lesquelles il pouvait passer (2 Co. 12:9-10).

C’est comme si Paul dit que son emprisonnement au lieu de casser les ailes de l’évangile lui en a plutôt donné:

  • Dans tout le prétoire, et partout ailleurs, c’est à dire, jusqu’au palais, jusque dans la ville de Rome, jusque dans le haut commandement de l’armée. Qui aurait parié qu’il y aurait des chrétiens chez l’empereur, leur bourreau? A cette époque, il y avait 16.000 soldats à la solde de la protection du César à Rome, et au moment où il écrivait sa lettre aux Philippiens, régnait l’un des pires empereurs que Rome eusse connu, Néron, grand persécuteur des chrétiens.

  • Partout ailleurs: « Allez faites de toutes les nations des disciples… » Paul nous en donne l’exemple. On se rappelle de comment est-ce que l’évangile a pénétré la ville de Philippes. Il a fallu plusieurs tentatives avant que le Seigneur ne lui y ouvre une porte (Ac. 16:6-10). Dieu est souverain. C’est aussi la réalité de Rom. 8:28. La sincérité accepte la providence de Dieu et son appel. Faisons-lui confiance.

  • La plupart des frères (v14): Voir des frères zélés est encourageant et doit nous pousser à annoncer la Bonne Nouvelle. Ayons tous la passion des âmes. On ne peut pas dire : un tel homme n’aurait jamais dû être arrêté. Au contraire, son arrestation a sensibilisé les autres, ils ont rougi de leur froideur et ont été encouragés du comportement de Paul qui même en prison témoigne. Paul dit: « La plupart… », ce fut un grand résultat.

  • Les compétiteurs: par envie et esprit de rivalité (v15). Ils sont ambitieux, jaloux (v17). Ceux-là qui pensaient que la présence de Paul éclipsait la leur, il leur faisait ombre. A présent, c’est comme s’ils pouvaient s’en donner à cœur joie. Il n’y a personne qui puisse les arrêter dans leurs écarts. Ils peuvent étendre leur zone d’influence. C’est pire de nos jours car tout est spectacle, trompe l’oeil et perce l’œil.

  • Les bienveillants: En lieu et place de mobiles bidons et inavoués, ceux-là prêchent Christ pour des mobiles sincères, avec de bonnes dispositions. Ceux-là le font avec amour (v.17). N’étant pas dans le cachot, et ayant la liberté de mouvement, ils peuvent répandre la bonne nouvelle au loin.

  • v13 Jusqu’au palais, pas seulement au camp de gardes. Il faut que les gens sachent pourquoi il est en prison. Il écrit pour dire, ce n’est pas fini pour moi, il y a de merveilleuses choses qui sont en train de se passer. Il nous dit ce qui s’est passé à l’intérieur du palais, mais nous dit aussi ce qui se passe à l’extérieur.

v15 Mais attention! N’est-ce pas qu’il y a un problème ici? Pensez-vous que Paul agréé, endosse ou semble fermer les yeux sur les agissements de ceux-là qui prêchaient ou qui prêchent l’évangile par envie? Non! Est-ce que Paul est en train de dire : « Je sais qu’il y a des gens qui prêchent par prétention, mais ça va, j’en suis ravi. »? C’est plutôt avec tristesse qu’il en parle et l’écrit. Prêcher Christ par envie! Incroyable! Pourrait-on dire aujourd’hui la même chose de tous ces prédicateurs qui vivent dans l’arrogance, le luxe, qui se la coulent belle. D’une affiche à une autre, de posters à bannières, de réclames à pub télé? Dans Romains, il nous dira que de tels hommes ne servent point Jésus-Christ notre Seigneur, mais leur propre ventre; et par des paroles douces et flatteuses, ils séduisent les cœurs des simples. Éloignez-vous d’eux nous dit-il. Pensez-vous que Paul aurait congratulé ou donné la main d’association à de tels hommes? A mon humble avis, non!

Mes amis, la fin ne justifie pas les moyens. Le passage peut faire penser que Paul se réjouit de ce que déboulent ces prétentieux. Rien n’est plus vrai que cela. Au contraire, en harmonie avec tout le reste de la Bible, c’est quelque chose qu’il condamne avec la dernière énergie. Ils les qualifie de prédicateurs bidons, de faux ouvriers, de chiens. Appelons-les les professionnels, les technocrates, les techniciens de l’évangile. Un discours auquel nous sommes bien familiers nous dit ceci: peu importe la méthode, l’essentiel c’est que Christ soit proclamé. Non!

C’est vrai que Dieu a fait parler une ânesse, il a utilisé Balaam, le faux prophète (Nbres 22), poussé Caïphe le souverain sacrificateur à prophétiser (Jn 11:49-52). Dieu est souverain, mais il n’utilisera jamais des moyens de dissimulation qui contredisent sa nature, son caractère et sa parole.

Voyez bien le texte. Il nous est dit quelques uns, heureusement! Juste quelques uns, une minorité. Non nous dit Paul, ces gens ne sont pas recommandables. Pensez-vous que Paul aurait applaudi à des mots tels: envie, esprit de dispute, des motifs qui ne sont pas purs, avec la pensée de me susciter quelques tribulations? Non, je ne pense pas au vu de ce qu’il a écrit dans ses autres lettres. Il dit oui, il y a un petit pourcentage prétentieux, contentieux, faites bien attention à ce qu’il n’en soit pas ainsi en votre sein. Paul dit en réalité que ces gens sont dans l’erreur et qu’ils ne sont pas à tolérer, mais malgré leur attitude défectueuse, Dieu sait transformer le mal en bien. Sans le vouloir, ces prédicateurs (ou prédateurs) compétiteurs contribuent au progrès et à la proclamation de l’évangile. C’est comme s’il nous disait: « Pour le moment, ces gens ne sont pas des idolâtres ou des hérétiques, alors je m’en réjouis car en comparaison des autres religions, au moins ils disent que Jésus seul est Sauveur, lui seul est Seigneur. Pourtant, j’aurai préféré qu’ils fassent tout cela avec de bons motifs, j’aurai préféré qu’ils vivent ce qu’ils prêchent. »

Oui, je suis en prison, l’évangile est prêché et mon emprisonnement a redonner du courage aux hypocrites qui prêchent l’évangile. C’est bien, mais faites tout pour vous débarrasser d’eux. C’est ce que Paul voudrait dire ici. Ces gens ne pensent qu’à eux, ils veulent être populaires, qu’on sache qui ils sont, mais voici qu’au lieu que tous les yeux soient sur eux, ils sont plutôt sur Paul qui est en prison. Paul est l’homme du jour et non eux, et ils en sont jaloux. Tiens, même en prison, il fait des résultats! Ne cherchons pas la popularité, la vaine gloire, la réputation, tel n’a jamais été le cas de Paul. Ces gens se disent maintenant que Paul est en prison, c’est une bonne occasion de lui faire la compétition, et de l’éclipser, de lui faire ombre (v17). C’est vrai qu’ils ont le bon message, mais la mauvaise attitude. Telle n’est ni la manière d’agir de Dieu, ni de Paul.

Apprenons de cet homme qu’est Paul. Il ne s’est jamais laissé abattre par ces choses, il les expose plutôt.

Heureusement qu’il y a quelque chose de positif ici (v.17-18). Paul illustre l’immensité de sa joie pour les Philippiens en leur faisant part de sa propre expérience et aussi il se devait de répondre à leurs inquiétudes. Il se peut qu’il ait subi un mauvais traitement, et pour les rassurer, il veut que sa joie soit partagée.

En dépit de l’hostilité, de l’adversité, l’évangile est prêché et il y a même des résultats inespérés grâce au Dieu de l’impossible. « Ce qui m’est arrivé a plutôt contribué aux progrès de l’évangile» (v.12-14)

  • L’Évangile est arrivé même chez l’empereur (toute sa maison): v13; 4:22. Quelque chose qui ne se serait jamais passé s’il n’était pas dans cette prison.

  • Les soldats qui font la faction entendirent le message: enchaîné à l’un d’eux 24/24, quatre équipes se relayaient à ses côtés par jour, et cela pour deux ans. Il saisissait toutes les occasions pour leur annoncer Christ. S’il est difficile de parler aux soldats dans la rue, voici que son lieu de détention était détenu le Q.G de la mission. Oui, la garde impériale a entendu de message (v.13). Certainement que beaucoup de ces soldats convertis ont rendu la vie plus facile à Paul et désiraient (et priaient pour) sa complète libération. Peut-être que le fait d’être enchaîné à ce soldat impériale et à force de les voir aller et venir dans leur armure, lui a donné certaines idées au sujet de l’armure du chrétien nécessaire pour faire face au combat spirituel.

  • Le zèle retrouvé des frères : Le courage de Paul à témoigner même en prison a ragaillardi certains frères dans leur vie de témoignage. A présent, ils sont plus que jamais hardis, encouragés, avec plus d’assurance et sans crainte (v.14). Dans notre découragement, Dieu nous envoie des « encourageurs » afin qu’à notre tour nous puissions encourager d’autres personnes. Mon âme pourquoi es-tu abattu? Dans la communion, nous pouvons nous encourager les uns les autres. Celui qui vit à l’insulaire, sera défait (Hé. 10:22-25).

  • C’est intéressant de voir que Paul n’était pas en prison pour une situation politique, pour une malversation, pour avoir causé une émeute ou une conspiration, rien de tout cela. Son seul crime, c’est d’être chrétien. Voici qu’il est mis en quarantaine, isolé, exclu à cause de sa foi et non à cause de sa mauvaise conduite. Certainement qu’avec chaque nouveau garde on demandait à Paul : « Au fait, pourquoi es-tu en prison ? »; « A cause de Christ » était sa réponse à chaque fois. Pierre nous dira que c’est un honneur de porter le nom de « chrétien » et d’être persécuté pour ce nom (1 Pi. 4:16).

  • Toujours comme résultat : Christ était prêché de tous (v15). Ceux-là ou certains parmi eux étaient pour Christ, mais contre Paul. Vous voyez que la concurrence de dénomination ou d’organisation n’a pas commencé aujourd’hui, mais Paul n’a pas passé son temps à dire : c’est charnel, ce n’est pas biblique, il se réjouit du progrès de l’évangile. De l’autre côté, voici que ces gens profitent de la situation de Paul pour chercher à le faire taire. Il s’agissait certainement des judaïsant chrétiens qui n’étaient pas contents de la place qu’il a donné à Moise et à la loi (v16-17). Rien n’arrêtera le progrès de l’évangile. Il continuera son petit bonhomme de chemin et cela jusqu’au retour de Christ.

  • Paul était en même temps un prisonnier modèle. Son bon comportement lui a permis de vivre dans une maison louée nous dit le docteur Luc où ils recevait tous ceux qui venaient le voir, prêchant le royaume de Dieu et enseignant ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ, en toute liberté et sans obstacle (Actes 28:31).

v.18 Qu’importe ! L’essentiel y est ! C’est la conclusion qu’en tire Paul. Mais je suis sûr que si quelqu’un touchait à l’enseignement de Christ, il ferait face à une réplique directe et immédiate de l’apôtre. Deux groupes prêchaient, mais cela ne diminuait en rien la puissance de l’Évangile. La sincérité n’est pas tout. Il faut aussi être dans la vérité. Gardons-nous de toute envie, de tout esprit de dispute et de toute compétition charnelle. Ai-je toujours la passion des âmes ou suis-je débranché de tout cela, ou juste par prétention ou pour réputation? Faisons tout pour la gloire de Dieu sans chercher à être noté en ayant, à la fois, le bon message, la bonne attitude. Qu’est-ce qui fait le plus notre joie? Pour Paul, que l’évangile de Christ soit partout annoncé. N’oublions pas que nous ne convertissons pas les gens à nos personnes ou à nos doctrines, mais laissons-les aller à Christ. Qu’ils soient des saints convertis à Christ et non à nos églises ou dénominations.

v.19 La prière des Philippiens finira par avoir le dessus. Dieu répond aux prières de ses enfants. En parlant de ce salut, il veut surtout mettre l’accent sur la délivrance à propos de ce qui peut être mauvais dans son cœur : Qu’est ce qui est le plus important? Christ ou ma liberté? Grâce à leurs prières, il peut se réjouir et ne point faillir malgré les circonstances (Job 13:16). « Car je sais que cela tournera à mon salut ». Il ne veut en aucun craquer afin de ne pas jeter de déshonneur sur le nom glorieux de Christ. A Dieu, rien d’impossible!

v.20-21 Voici en quoi consiste l’engagement. Il y avait un désir en Paul : connaître Christ davantage, l’imiter, le proclamer (Cf. 3:10). Christ est le centre de sa vie (Ga. 2:20). Mourir pour lui est un gain (1 Pi. 4:13). Paul était un homme de conviction. Il ne prenait rien à la légère. Il a tout donné à Christ: sa vie, son cœur, ses plans, sa volonté, ses mains, ses pieds, tout. En tout, Paul s’attend à être soutenu par Dieu. Si vous avez noté dans cette section, les pronoms sont à la première personne. Loin de se soucier de son propre confort ou de son aise, Paul cherchait plutôt à glorifier Dieu et à le laisser le diriger en tout temps et en tous lieux. Puisque le Seigneur ne le laissera jamais tomber, alors à notre tour, accrochons-nous à lui de toutes nos forces et de toute la détermination qu’il nous donne.

Il a été dit que le v21 est un bon test pour notre vie.

« Car Christ est ma vie, et la mort m’est un gain » ou plutôt:

« Car l’argent est ma vie, et tout perdre, c’est mourir. »

« Car la célébrité est ma vie, et l’oubli, c’est mourir. »

« Car le pouvoir, c’est ma vie, et mieux vaut mourir que de le perdre. »

Disons en terminant qu’en donnant son témoignage, Paul n’est pas en train de s’apitoyer sur lui même. Il ne dit pas : « Voyez à quoi ma fidélité au Seigneur m’a conduit ». Au contraire, il les encourage car Dieu est celui qui change le mal en bien (Gen. 50:20). Comme ces Philippiens, à notre tour, intéressons-nous à ces hommes de Dieu qui prêchent l’évangile de manière fidèle, qui ne battent pas en retraite malgré les circonstances, prions pour eux, soutenons-les, envoyons-leur des mots d’encouragement.