HÉBREUX

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Étude N° 8

Texte: 3:1-6

« Jésus, … a été jugé digne d’une gloire d’autant supérieure à celle de Moïse » (Héb. 3:3)

Au chapitre 1: Jésus-Christ est supérieur aux prophètes et aux anges: Il est la parole de Dieu et le dernier mot de Dieu à ce monde.

Au chapitre 2: Il est l’homme parfait. Le Dieu-homme. Deux natures inséparables.

Au chapitre 3: Il est supérieur à Moïse et de fait, supérieur à tous les hommes. Il peut subir à la place des hommes.

Il y a beaucoup de parallèles entre le Seigneur Jésus-Christ et le prophète Moïse. En effet, c’est par la bouche du prophète Moïse que Dieu a promis d’envoyer un prophète (Dt. 18:15, 18). Une prophétie dans laquelle on découvre que Jésus est à la fois Roi, sacrificateur et prophète. Moïse est à plus d’un titre un type de Christ, pourtant Christ lui est de loin supérieur. La Bible ne dénigre jamais la personne de Moïse, elle lui donne la place qui lui appartient et l’apprécie à sa juste valeur. Jésus a aussi rendu un bon témoignage sur Moïse.

À présent le rédacteur inspiré de cette épître attire notre attention sur l’importance de Moïse, mais surtout sur le fait de la supériorité de Christ sur le plus grand des prophètes.

Tout d’abord:

« C’est pourquoi… » relie ce qui a été dit dans la section précédente d’avec ce qui suit. Notons le va-et-vient sur les pronoms – de nous à vous – (1:2; 2:1, 3, 8). De qui s’agit-il? De personnes bien précises:

• « frères saints » (3:1; 6:10): il s’agit de chrétiens et non de frères de sang. Ceci distingue le chrétien du monde. Chaque chrétien est un saint. Saint en Christ et non en un mérite ou selon le décret d’une église ou d’une canonisation. Saint pendant qu’on est encore vivant et non après.

• « qui avez part à la vocation céleste »: Le ciel est notre demeure future, notre destination finale. Christ l’a promis. A l’opposé de ce monde, notre vraie richesse est au ciel. Là, nous serons rendus parfaits (Col. 3:1-4; Phil. 3:20-21). Cette vocation, nous ne l’avons pas gagné de par nos efforts, nous l’avons reçu de la part de Dieu. C’est une faveur et non un mérite. « … par la puissance de Dieu qui nous a sauvés, et nous a adressé une sainte vocation, non à cause de nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus Christ avant les temps éternels, et qui a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Jésus Christ, qui a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile » (2 Tim. 1:9). Dieu nous a adressés une vocation céleste (Phil. 3:14); et nous invite à marcher d’une manière digne de la vocation qui nous a été adressée (Ep. 4:1) .

• Ces frères et frères saints sont aussi héritiers du salut (Héb. 1:14), membres de la même famille spirituelle (Héb. 2:11-12, 17; 1 Pi. 1:9-12; Rom. 8:17).

• Ils sont « fils » (Héb. 2:10; Rom. 8; Ga. 4:). Christ est Fils de Dieu par nature et par essence, nous le devenons par adoption, par grâce et par la foi (Rom. 8:14-16; Jn 1:12-13). Christ est venu pour conduire beaucoup de fils à la gloire (Héb. 2:10). C’est pour eux qu’il souffrît la mort.

• Appelés « Les sanctifiés » (2:11): Jésus étant le sanctificateur qui sanctifie au moyen de sa parole (Jn 17:17).

• Ils sont son corps, les membres de son église dont il est la tête (Héb. 2:12).

• La postérité d’Abraham (Héb. 2:16).

C’est pourquoi nous dit le rédacteur inspiré:

« Considérez… »: C’est un impératif allusif. Il ne s’agit pas d’y jeter un regard furtif et de s’en détourner, mais d’y accorder une attention particulière de la vue comme de la pensée. Considérez nous dit-il, outrepassez vos doutes, nous avons un sauveur, un apôtre qui est aussi le plus grand des prophètes. Nous sommes appelés à regarder dans une seule direction à la personne de Christ (Héb. 2:8-9; 12:2-3). Tout ce qui concerne notre Seigneur Jésus-Christ mérite notre considération et notre appréciation. Il est Dieu-homme, le Créateur, l’apôtre, le prophète, l’enseignant, l’exemple, notre souverain sacrificateur. Il règne dans les cieux et sur terre, et reviendra au profit des siens. Une fois que nous regardons, que voyons-nous?

• Jésus-Christ, l’apôtre (3:1): Il est l’envoyé de Dieu, son ambassadeur (Jn 20:21). Envoyé comme Sauveur des pécheurs (Es. 61:1-3; Luc 4:18-19; 1 Pi. 3:18) et ayant accompli la tâche pour laquelle il est venu, il nous envoie à notre tour comme ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous; nous vous en supplions au nom de Christ: Soyez réconciliés avec Dieu! Christ est l’apôtre par excellence. C’est peut-être pourquoi aucun autre apôtre n’est mentionné dans cette épître. Sa présence efface la leur. Il a reçu le Saint-Esprit sans mesure (Jn 3:34) étant à la fois le Message et le Messager.
• Le Souverain sacrificateur de notre profession (Héb. 2:17; 10:21): C’est lui que nous confessons comme Seigneur et Sauveur. C’est lui que nous sommes appelés à suivre et non un crédo ou une dénomination. Il est notre Grand Souverain Sacrificateur (Héb. 9:11,12,24; 10:19-22). « Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons » (Héb. 4:14); « Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Héb. 10:23).

• Il est le Serviteur fidèle (v.2): Venu non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon de plusieurs (Mc 10:45).

• Le Fils (Héb. 3:6). Jésus-Christ est le Fils éternel du Dieu vivant. Il n’y a aucun moment où il n’a pas été Fils. L’incarnation, la transfiguration, la crucifixion, la résurrection, l’ascension n’ont fait que confirmer son identité, sa position, sa filiation…

Ayant considéré qui est Christ, nous pouvons à présent passer à sa supériorité sur Moïse. Mais tout d’abord, qu’est-ce qui rend Moïse si spécial au point d’être mis en parallèle avec Christ?

• Le nom de Moïse vient en troisième position parmi les noms les plus cités de la Bible, après celui de Jésus et de David. 847 fois dont 762 dans l’Ancien Testament et 85 dans le Nouveau Testament. « Il n’a plus paru en Israël de prophète semblable à Moïse, que l’Éternel connaissait face à face. Nul ne peut lui être comparé pour tous les signes et les miracles que Dieu l’envoya faire au pays d’Égypte contre Pharaon, contre ses serviteurs et contre tout son pays, et pour tous les prodiges de terreur que Moïse accomplit à main forte sous les yeux de tout Israël » (Dt 34:l0-12).

• C’est lui qui a reçu les tablettes de la loi écrite du doigt de Dieu (Ex. 31:18).

• Un homme dévoué pour son peuple (Ex. 32:32).

• Un homme de Dieu. « Et il dit: Écoutez bien mes paroles! Lorsqu’il y aura parmi vous un prophète, c’est dans une vision que moi, l’Éternel, je me révélerai à lui, c’est dans un songe que je lui parlerai. Pour ce qui de Moïse: Je lui parle bouche à bouche, je me révèle à lui sans énigmes, et il voit une représentation de l’Éternel Dieu lui parlait » (Nbres 12:8; Jn 9:28-29).

• Dieu lui parlait pendant qu’il était lucide (Ex. 25:22; Nbres 7:89). Les autres prophètes recevaient la parole de Dieu en vision, transes, songes (Ez. 8:3; Gen. 20:3; 31:24; 1 Rois 3:5). Certains étaient très agités (Dan. 10:8, 16), mais dans le cas de Moïse, il ne souffrait d’aucun handicap et d’aucun manque, Dieu lui parlant face à face, comme un homme le ferait avec son ami (Ex. 33:11).

• Il pouvait s’approcher de Dieu à tout moment (Lév. 16:2; Nbres 9:8). Certains prophètes devaient attendre d’être invités, mais tel n’était pas le cas de Moïse.

• Moïse était un homme fidèle, on pouvait compter sur lui. La fidélité est plus importante que la notoriété (1 Cor. 4:1-2).

Tout ce que Moïse a écrit, il l’a écrit au sujet de Christ. Il est le prophète que Dieu va susciter au peuple et qui devait être écouté de tous (Dt 18:15-19). Ceux qui refuseront de l’écouter rendront directement compte à Dieu. « Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n’ai point parlé de moi-même; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. C’est pourquoi les choses que je dis, je les dis comme le Père me les a dites » (Jn 12:48-50).

* Le peuple savait que Dieu avait promis un prophète supérieur à Moïse: «  Et ils lui (Jean Baptiste) demandèrent: Quoi donc? es-tu Élie? Et il dit: Je ne le suis point. Es-tu le prophète? » (Jn 1:21).

* Après le miracle des pains et des poissons, les uns et les autres se sont dits: « Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde » (Jn 6:14). Ces choses n’ont pas pris le peuple à l’improviste. Les uns et les autres savaient.

* A la fête des tabernacles, le peuple disait: « Celui-ci est vraiment le prophète » (Jn 7:40).

* Au-delà des Juifs, il y a aussi leurs demi-frères, les Samaritains qui jusque de nos jours ne croient qu’au Pentateuque. Dans un entretien avec la femme samaritaine, celle-ci dira: « Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. Je sais que le Messie doit venir (celui qu’on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses » (Jn 4:19, 25).

Il y eut beaucoup de prophètes, mais Christ seul est ce prophète comme Moïse (Nbres 12:6-8; Dt 34:10-12; Jn 1:18; 3:13; Ac. 2 22-26).

Jésus est le prophète promis: « Moïse a dit: Le Seigneur votre Dieu vous suscitera d’entre vos frères un prophète comme moi; vous l’écouterez dans tout ce qu’il vous dira, et quiconque n’écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple. Tous les prophètes qui ont successivement parlé, depuis Samuel, ont aussi annoncé ces jours-là » (Ac. 3:23-24). Pierre identifie ce « prophète » comme étant Christ parce qu’il était attendu.

Étienne dans son discours fera le même rappel (Ac. 7:37). C’est le fait d’avoir conclu que Christ est le prophète promis qui lui a valu d’être lapidé.

Un tableau comparatif nous aidera à mieux saisir ce qui les différencie et pourquoi Jésus est de loin supérieur à Moïse:

	MOÏSE	JÉSUS-CHRIST
1	Moïse: sauvé des eaux (Ex. 2:10); « Maintenant, va, je t’enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les enfants d’Israël » (Ex. 3:10)	Jésus: sauveur de son peuple (Es. 53; Mt 1:21; Luc 19:10; 1 Tim. 1:15)
2	Un fils spécial, « beau aux yeux de Dieu… » (Ac. 7:20; Héb. 11:23)	Le Fils bien-aimé, le saint enfant, né d’une vierge (Es. 7:14; Mt 1:23; Luc 1:35)
3	Protégé d’une violente mort par la providence divine (Exode 1-2)	Face à Hérode qui cherchait à le faire mourir, Joseph fut divinement averti de se retirer pour sauver l’enfant (Mt 2:12-14)
4	Appelé hors d’Égypte à l’âge de 40 ans (Ex. 2:15)	Peu après sa naissance, « J’ai appelé mon fils hors d’Égypte » (Mt 2:15; Osée 11:1).
5	Regardant l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte… (Héb. 11:26-27).	… Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis (2 Cor. 8:9; Mc 10:45; Luc 9:58)
6	Moïse, homme de Dieu, de loi, grand prophète, apôtre et enseignant (Dt 15:15-18; 90).	«Jamais homme n’a parlé comme cet homme… » (Jn 7:46). « On était frappé de sa doctrine; car il parlait avec autorité (Luc 4:32). Christ est le grand apôtre qui nomme les apôtres.
7	Moïse fut celui qui introduisit la loi au peuple, le système cérémoniel et sacrificiel (Ex. 29:19-35; 24:6; 32:11; Lév. 8:22-30).	L’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons (Héb. 3:1). Jésus est notre grand souverain sacrificateur (Héb.2:17-18; 4:14-16). En lui nous adorons Dieu en esprit et en vérité (Jn 4:24).
8	Constructeur d’une maison (Héb. 3:4).	Jésus, créateur et constructeur de toutes choses (Héb. 3:4).
9	Rejeté par les siens (Ex. 2:11-15; Actes 7:27).	Jn 1:11; Actes 2:23-24, 36; 1Pi. 2:4, 7.
10	Car la loi a été donnée par Moïse (Dt. 4:2; 33:4; Jn 1:17).	La grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ (Jn 1:17).
11	Moise faisait fonction de juge en Israël.	Jésus, juge du monde entier (Actes 17:29-31).
12	Moïse, grand intercesseur et médiateur (Ex. 32:11-14, 30-35; 17:8-13).	Jésus-Christ homme, médiateur entre Dieu et le hommes (1 Tim. 2:5). Médiateur d’une alliance plus excellente (Héb. 8:6; 9:15; 12:24) Même sur la croix, il continuait d’intercéder et continue de le faire (Héb. 7:25; Rom. 8:34; Luc 23:34).
13	Moïse, berger dans le désert de Madian pendant 40 ans (Ex. 2:15-3:1; Ac. 7:30).	Jésus est le BON, Grand, Chef Berger et Gardien de nos âmes (Jn 10:11; Héb. 13:20; 1 Pi. 5:4). Tenté par le diable dans le désert pendant 40 jours (Luc 4:2).
14	Moïse s’est choisi 70 hommes (Nbres 11:16-23) pour l’épauler dans son office.	Jésus a envoyé 70 disciples deux à deux (Luc 10:1-24).
15	Moïse monta sur la montagne, et la nuée couvrit la montagne (Ex. 24:15-18).	La transfiguration de Christ: « Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection: écoutez-le! » (Mt 17:1-9).
16	Il a fait des miracles pour authentifier son ministère à l’exemple de son implication durant les 10 plaies, la traversée de la mer rouge, la traversée du désert, etc.	Plus de 30 miracles accomplis par Christ nous sont mentionnés dans les évangiles. Chaque miracle qu’il faisait sur le plan physique doit être vu dans son parallèle spirituelle (Luc 24:19; Jn 15:24; Ac. 2:22; 2 Cor. 12:12).
17	Moïse, guide, chef et organisateur de la nation d’Israël.	Christ est la tête de son église, en lui nous sommes une nation sainte (1 Pi. 2:5, 9-10).
18	A quelques exceptions près, Moïse a en tout été fidèle, pour nous rappeler qu’il n’était qu’un pécheur (Héb. 3:2; 1 Cor. 10:1-5. Nbres. 20:7-12).	Jésus a en tout été fidèle. Il a vécu une vie et une obéissance parfaites, il est sans péché (Jn 8:46; 17:4; 19:30; Héb. 7:26; 1 Jn 3:5; 2 Cor. 5:21).
19	Or, Moïse était un homme fort patient, plus qu’aucun homme sur la face de la terre (Nbres 12:3)	Jésus, l’homme le plus doux (Mt 11:28-31; Phil. 2:5-11).
20	Prince par adoption (Ex. 2:10). Il était roi en Israël (Dt. 33:5).	Roi des rois, roi par nature et naissance. Celui qui héritera du trône de David (Luc 1:32; 1 Ti. 6:15; Apoc. 19:16).
21	Ce fut ainsi que Moïse acheva l’ouvrage du tabernacle (Ex. 40:33; Héb.3:3).	Il a pu dire: « Tout est accompli. » (Jn 19:30). Jésus bâtit son église (Mt 16:18). Chef de famille, bâtisseur, fondateur et créateur de toutes choses (Col. 1:16; Héb. 1:1-3; 2:10; 3:4).
22	Moïse a été… (il est mort) Heb. 3:5. La main de Dieu lui a creusé une tombe (Dt 34:5-6).	Jésus-Christ est (VIVANT!). La mort n’a pas pu le retenir (Mt 28:6; Luc 24:34; 1 Cor. 15:20).
23	Serviteur (Héb. 3:5-6).	Le Fils unique de Dieu (Héb. 3:5-6; Jn 1:14, 18). C’est lui qu’il faut écouter et servir (Mt 4:10; 17:5).
24	Fidèle dans toute la maison de Dieu, pour rendre témoignage de ce qui devait être annoncé (Héb. 3: 5-6; Nbres 12:7).	mais Christ l’est comme Fils sur sa maison; et sa maison, c’est nous (Eph. 2:19-22). Une maison spirituelle (1 Pi. 2:5).
25	Moïse, homme de Dieu (Héb. 3:3-4), un pécheur pardonné.	Christ est Dieu manifesté en chair (Héb. 3:3-4; Jn 1:1, 14; 1 Jn 3:16).
26	Moïse a écrit le Pentateuque. Dieu a mis sa parole en Moïse.	Par son Esprit, Christ est l’auteur de toute la Bible (2 Tim. 3:16; Apoc. 19:10). Christ, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science (Col. 2:3).

Conclusion: Dt. 18:19. Moïse était un grand homme, un homme bon, mais Christ lui est de loin supérieur. Christ est le Roi des rois. Au milieu de nous, nous avons plus grand qu’Abraham, que Salomon, que Jonas, et celui qui est en nous est plus grand que celui qui est dans le monde. Christ est notre Seigneur et notre Sauveur. Il est l’accomplissement de toutes les prophéties, le commencement et la fin, le dernier mot de Dieu aux hommes (Actes 10:43). Les apôtres et les prophètes sont venus, ils ont passé leur message et s’en sont allés, mais lui Christ, demeure pour l’éternité. En lui, nous avons le vrai repos que Moïse n’a pas pu donner au peuple. C’est pourquoi Jésus invite tout pécheur (Mt 11:28) à venir à lui et non à un homme ou à une religion. Moïse est grand, mais Christ est plus grand. A la transfiguration il y eut Élie et Moïse, mais la voix qui s’est faite entendre des cieux n’a pas demandé d’écouter ni Moïse, ni Élie, mais le Fils bien-aimé. « Ils levèrent les yeux, et ne virent que Jésus seul » (Mt 17:8).

« Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l’auront entendue vivront » (Jn 5:23-25, 46).

« Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père; celui qui vous accuse, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles? » (Jn 5:45-47).