LA PAIX DE DIEU (2)

LA PAIX DE DIEU (2)

« Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Romains 5:1-5).

En évoquant la paix avec Dieu, nous avons tout d’abord planté le décor en parlant dans un premier temps de notre misère (notre état n’est pas aussi flatteur que nous le pensions). Dieu nous voit comme des êtres morts (pas juste dans le coma, mais morts) et nous avons besoin de résurrection (et non de réanimation).

Face à notre misère, Dieu est riche en miséricorde, en grâce et en amour. Pour nous sauver, le seul moyen efficace, ce n’est pas la religion ou a libre pensée, mais le sang précieux de Jésus-Christ. Un moyen présent nous dit Ephésiens 2:14: « Il (Christ) est notre paix », mais aussi un présent (cadeau) qu’il faut s’approprier, c’est personnel. La foi est individuelle et jamais collective. Je ne peux venir à la foi pour toi (j’aurai bien voulu !!!).

Cela dit, nous pouvons regarder au 2è aspect qui est celui de la paix de Dieu qui n’est autre que le résultat de la paix avec Dieu. La paix avec Dieu engendre la paix de Dieu.

Dans un élan de désespoir, John Lennon (les Beatles) chantait:

Tout le monde parle de fringues informes,

De cheveux longs, des routards, de leur folie.

De leurs vêtements en haillons et à franges,

Des clichés, des clichés encore des clichés.

Tous nous disons : donnez une chance à la paix ;

Tous nous disons : donnez une chance à la paix

Allons ! Tout le monde parle de ministres d’extrémistes,

De conformistes, de prêcheurs, et de pécheurs, d’ecclésiastiques,

De sceptiques et de psychotiques.

Au revoir au revoir et adieux.

Tous nous disons : donnez une chance à la paix ;

Tous nous disons : donnez une chance à la paix.

Les paroles de Lennon n’ont pas eu un écho favorable. Lui qui disait que les Beatles étaient devenus plus populaires que Jésus se priva de paix et du Prince de Paix qu’est Jésus, et tomba sous les balles d’un admirateur, devant son domicile le 8 Décembre 1980 à l’âge de 40 ans. Jésus continue d’être populaire, tandis que lui, il est presque relégué aux oubliettes. Une comparaison invraisemblable entre un piètre homme et le Créateur des cieux et de la terre.

Voltaire, le plus grand des railleurs, le satirique eut une fin misérable et épouvantable. Il est mort sans avoir trouvé la paix qu’il avait tant désire mais qu’il repoussa aux calendes grecques. Au seuil de la mort, il a passé toute une nuit à  réclamer un prêtre. L’infirmière qui l’assistait témoigne de son agonie et des cris qu’il poussait toute la nuit pour obtenir le pardon. Suite à cette expérience, elle déclara : « Pour tout l’or du monde, je ne voudrais assister encore une fois à l’agonie d’un athée. » L’athée qui rejette Dieu, qu’a-t-il d’autre à offrir ? Face à la souffrance qu’il ne peut s’expliquer, face à la douleur, le voici qui s’écrie : « Ô mon Dieu ! ». Il ne voit en Dieu qu’un « anti-douleur » et un rabat-joie. Athées, au lieu de regarder aux fruits de la souffrance, tournez juste vos regards sur ses racines, preuves de la dépravation totale de l’homme (Jr. 17:5-9) et vous aurez la réponse à vos questions, doutes et dénis.

Il n’y a personne de raisonnable, qu’il soit religieux ou pas qui n’aspire pas à la paix ou à une certaine forme de paix, même si nous préférons l’avoir selon nos termes et faire usage de nos moyens plutôt que ceux de Dieu pour l’atteindre. S’il y a un problème important à résoudre dans nos vies, c’est bien celui d’être en paix avec Dieu, pour être en paix avec soi, avec les autres et avec son environnement.

Une définition : La paix, c’est joindre deux choses ou deux personnes, c’est être en communion avec Dieu en opposition à l’état d’hostilité. Dans le cas de l’humanité, la Chute remonte à la création (on connait l’histoire d’Adam et Eve, historique et non mythique). La paix, loin d’être une absence de guerre est plutôt un état de sérénité et d’imperturbabilité, en dépit des remous, des troubles tout autour de nous. La paix n’est pas l’absence de problème, mais la présence de Dieu dans nos vies. Celui qui n’a pas le temps pour Dieu dans ce monde, Dieu non plus n’aura pas du temps pour lui dans l’au-delà.

La paix avec Dieu n’est pas une fuite en avant ou un faux semblant. La question posée par Job, il y a de cela 4000 ans, demeure : « Comment l’homme serait-il juste devant Dieu ? Comment celui qui est né de la femme serait-il pur ? » (Job 25:4), et seul l’évangile vient répondre à la question et donne le remède.

Pour bien comprendre l’importance de la paix de Dieu, tournons à Romains 5. Romains est la reine des épîtres écrite par Paul, homme de Dieu qui aime la paix, prêche la paix, qui a vécu en paix et qui est mort en paix (même s’il a subi une mort atroce et inhumaine). Plus que quelque chose à expliquer, la paix est à expérimenter. Le dernier verset du chapitre précédent nous parle de justification, et le verset 1 du chapitre 5 enchaîne : « Etant donc… » Le préalable à la paix, c’est la justification. Et la paix est l’effet immédiat de la justification.

Mais qu’est-ce que la justification ? Une déclaration légale divine, un acte légal divin qui fait qu’une personne reçoit gratuitement le pardon de Dieu comme si elle n’avait jamais commis le moindre mal, le moindre péché. Un acte légal qui engendre un statut légal.

« Sachez donc, hommes frères, que c’est par lui [Jésus] que le pardon des péchés vous est annoncé, et que quiconque croit est justifié par lui [Jésus] de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moïse » (Actes 13:38-39).

Celui qui croit en Jésus-Christ reçoit « le pardon des péchés » (v.38) et au verset 39, il est « justifié ». La justification va au-delà du pardon. C’est être blanchi et entièrement pardonné de toutes les charges qui pèsent sur vous, acquitté, non coupable, casier judiciaire complètement vierge. C’est plus que la justice des hommes. Dans un tribunal humain, un juge ne peut et ne doit être juge et partie, aucun juge ne peut à la fois vous pardonner et vous justifier. Mais pour ce qui est de Dieu, les deux s’accomplissent en même temps (Ps 85:11). Il peut pardonner et justifier à la fois, car sur la croix, Christ a pris le châtiment que mérite le pécheur qui croit en lui. Par son sacrifice, il donne au pécheur une nouvelle position, point de condamnation (Rom. 8:1). A la croix, la bonté et la fidélité se rencontrent, la justice et la paix s’embrassent. Tout est accompli ! (Jn. 19:30).

Comment sommes-nous justifiés ?

La Bible est très claire : nul ne sera justifié devant Dieu par ses propre mérites ou par ses propres efforts (Rom. 3:20; Ga. 2:16 ; 3:11). Au fait, combien d’efforts suffiraient ? Qui sait ? Aucune reforme personnelle ne saurait nous justifier car toute notre justice n’est qu’un linge souillé devant le Dieu trois fois saint. « Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre justice est comme un vêtement souillé; nous sommes tous flétris comme une feuille, et nos crimes nous emportent comme le vent. Il n’y a personne qui invoque ton nom, qui se réveille pour s’attacher à toi: Aussi nous as-tu caché ta face, et nous laisses-tu périr par l’effet de nos crimes » (Es. 64:5).

Dans le Nouveau Testament., la justification nous est présentée sous différents aspects. Nous y lisons ceci entre autres :

1. C’est DIEU qui justifie le pécheur. Il est l’AUTEUR, le moteur, la source, l’origine de la justification (Rom. 8:33). Dieu est invincible. Pendant que Satan nous a accuse, Dieu nous défend. Pendant que Satan nous condamne, Dieu lui nous justifie.

2. Nous sommes justifiés par la grâce seule (Tite 3:7; Rom. 3:23-24). Gratuitement, rien de quoi se prévaloir. « Que dirons-nous donc qu’Abraham, notre père selon la chair, a obtenu ? Si Abraham a été justifié par les œuvres, il a sujet de se glorifier, mais non devant Dieu. Car que dit l’Ecriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Or, à celui qui fait une œuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due; et à celui qui ne fait point d’œuvre, mais qui croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est imputée à justice. De même David exprime le bonheur de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les œuvres: Heureux ceux dont  les iniquités sont pardonnées, Et dont les péchés sont couverts ! Heureux l’homme à qui le Seigneur n’impute pas son péché ! » (Rom. 4:1-8).

3. Le SANG de Christ est le MOYEN de notre justification: (Rom. 5 :9 ; Hé. 9:14 ; 10:29 ; 1 Jn. 1:7 ; Apo. 1:5). C’est le prix qui a été payé. Nous avons été rachetés à un grand prix (1 Co. 6:19-20 ; Ac. 20:28), d’où l’importance d’avoir été blanchis dans le sang précieux de l’Agneau de Dieu (Apo. 7:14).

4. La CROIX est le LIEU de notre justification : (Col. 1 :19-20 ; Ga. 3:14). De la malédiction de la croix, Dieu fait surgir le pardon des péchés pour tous ceux qui croient.

5. Justifiés par la FOI en Jésus-Christ comme seule CONDITION: (Rom. 10:9-11, 13, 17 ; Ga. 2:16 ; Hé. 11:6).

6. Justifiés par la RESURRECTION comme GARANTIE: (Rom. 4:25 ; 1 Pi. 1:19-21). La résurrection de Christ est l’AMEN de Dieu à l’œuvre de Christ.

7. Les PREUVES de la justification : Les bonnes œuvres ne sont que l’évidence de notre justification et jamais le contraire. L’arbre se reconnait à ses fruits (plus qu’à ses fleurs). Seule la foi sauve, mais la foi qui sauve n’est jamais seule (Jacq. 2 :26). La vraie foi produira toujours des bonnes œuvres (Ep. 2:10 ; Tite 2:14 ; 3:5).

La justification nous procure la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. D’ennemis à amis bien-aimés. La réconciliation est totale, la communion est aussi totale. Mais comment se manifeste la paix de Dieu. La réponse est aussi dans ce texte de Romains 5:1-11.

1. L’accès à la grâce de Dieu (v. 2 ; Hé. 4:16; 10 :19 ; Jn. 10:9). Il n’y a dorénavant aucun protocole entre Dieu et le pécheur. Le poignet de la porte est facile à tourner, la porte n’est plus cadenassée. Aucun homme ne doit s’interposer, aucune cérémonie, aucune passerelle, aucun tremplin. Face à l’accusateur qu’est le Diable, Jésus seul est notre Avocat. L’homme qui ne pouvait voir Dieu et vivre peut à présent accéder à sa Majesté. Notez le mot « grâce » qui veut dire don gratuit immérité. La grâce prend soin de notre péché, la miséricorde s’occupe de notre culpabilité. Ayant accès à la grâce de Dieu nous demeurons fermes, le ciel ne nous tombe pas dessus : nous ne sommes pas abattus, intimidés, nos genoux ne faiblissent et ne tremblent point, nous tenons debout devant le Roi des rois. Désormais, nous pouvons servir Dieu.

2. « … nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (v.2). Notons quelque chose d’important ici :

* La paix avec Dieu règle le problème de notre passé (2 Cor. 5:17 ; Es. 1:18). Plus blanc que neige. Jésus a paru pour ôter les péchés et détruire les œuvres du diable (1 Jn. 3:5, 8).

* L’accès prend soin de notre présent : nous pouvons venir à n’importe quel moment auprès de notre Père céleste. ENTREE LIBRE !

* L’espérance de la gloire de Dieu prend en charge notre future. II y a une gloire éternelle qui attend tous ceux qui croient en Jésus-Christ (Col. 1:27 ; 3:4 ; Tite 3:7). Une espérance vivante promise par le Dieu qui ne ment point.

Précisons en passant que le mot espoir ou espérance tel qu’il est utilisé dans la Bible est diamétralement opposé au sens qu’en donne le monde. Espérer d’après le monde est juste un souhait, un vœu pieux, un désir. Dans la Bible, espérer c’est être sûr, avoir une ferme assurance, une garantie, une confiance totale. C’est pourquoi notre espérance est qualifiée de vivante (1 Pi. 1:3).

3. « … nous nous glorifions même dans les affliction » (v. 3). Haro sur les prédicateurs de la prospérité. Nulle part la Bible ne promet une vie rose sur terre aux croyants. Au contraire, elle nous dit que c’est par beaucoup de tribulations que nous entrerons dans le royaume de Dieu (Actes 14:22 ; 2 Cor. 4:8-10, 17). Jésus nous dit que dans ce monde, nous aurons des tribulations (Jn. 16:33). Mais regardez ce que ces afflictions vont engendrer au vrai croyant et tout ceci fait partie de la paix de Dieu :

– L’affliction produit la patience, la persévérance, l’endurance, la constance, la fermeté. Rien de passif, au contraire tout y est actif. Rien de fataliste que c’est écrit quelque part et qu’il en sera ainsi et que je ne peux en rien remédier à mon sort. « Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien » (Jacq. 1:2-4).

– La patience engendre la victoire dans l’épreuve : c’est-à-dire qu’elle développe notre caractère, notre intégrité. Plus que jamais, nous pouvons affronter, confronter, conquérir et vaincre les épreuves, les écueils, les embûches qui se dressent sur notre chemin. Une telle personne sait que quoi il advienne, Dieu est à ses côtés.

– La victoire acquise engendre  l’espérance: anticiper ce que l’œil humain ne voit pas, car nous marchons par la foi et non par la vue (2 Co. 5:7). Il s’        agit d’anticiper et de voir au-delà de la douleur, voir à ce que Dieu nous réserve. Nous ne serons ni confus, ni déçus. « Quiconque croit ne sera point confus. »

4. « L’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs » (v. 5) : (Ep.3:17-18; 1 Jn. 3:14). Dieu est AMOUR, c’est sa qualité comme s’il ne pouvait exister sans ne pas aimer. « La mesure d’aimer, c’est d’aimer sans mesure » (paroles de St Augustin) et c’est ce que confirme Jean 3:16.

5. « Le Saint-Esprit qui nous a été donné » (v. 5). Dès que Dieu nous justifie, il fait habiter son Esprit dans nos cœurs. C’est lui qui nous pousse à crier à Dieu, c’est lui qui nous convainc de péché, de justice et de jugement.  Dieu qui nous donne Dieu et qui vient aussi prêt de nous que possible, faisant de nous son Temple. Quoi de mieux et qui dit mieux !

Comment recevoir cette paix ?

1. Croire en Dieu par Christ (Es. 26:3) : C’est lui qui donne cette paix. Il nous l’a acquise par son sang. Il est le chemin, la vérité et la vie. Sans lui, pas d’issue possible, pas de connaissance vraie et la vie ne vaut pas la peine d’être vécue.

2. Aimer la parole de Dieu (Ps 119:9-11, 150, 165) : C’est par elle que Dieu se révèle. C’est sa longue lettre d’amour au pécheur. Alors lis-la, elle te vient de quelqu’un qui t’aime. Que Christ règne, et que sa parole habite en nous (Col. 3:15-17). Qu’elle trouve sa place dans notre cœur, qu’elle se sente à la maison. Ôtons tout ce qui peut nuire à sa luminosité, à sa clarté. Que cette parole habite en vous en abondance. Pas juste de la lire de temps à autre, mais d’y trouver du plaisir, de s’y réjouir (Ps 1:1-2). Lisons tous les livres à la lumière du LIVRE.

3. Etre disposé à recevoir et faire cette paix (Mt 5:9; Rom. 12:18; Jacq. 3:13-18).

4. Obéir à l’évangile. L’obéissance à Dieu vaut mieux que les sacrifices. Une demi-obéissance équivaut à une désobéissance complète.

5. S’adresser directement à Dieu par Jésus-Christ au moyen de la prière (Phil. 4:6-9).

6. Avoir la foi (Hé. 11:6). La foi cause l’amnistie, l’incrédulité et l’anxiété nuisent à la paix.

7. Rechercher à vivre dans la sanctification (Ga. 5:22). La paix fait partie du fruit de l’Esprit.

En conclusion : La paix de Dieu est avant tout la paix avec Dieu. Cette paix se base sur l’œuvre de Christ accomplie sur la croix qui nous conduit à recevoir le pardon, la réconciliation de tous nos péchés, au moyen de sa justice. Désormais en Christ, ton péché n’est plus ce qu’il était, il est jeté au fond des eaux profondes. La distance qui sépare l’Est de l’Ouest te sépare de ton péché. L’homme coupable n’expérimentera jamais de vraie paix. As-tu déjà mesuré la quantité ou la qualité de paix dont tu as besoin ? C’est en Christ, pas en une philosophie, une expérience, une religion. Laisse cette paix régner dans ton cœur. Venez à la vie, venez à la paix. Ne te prive pas de ce qui est disponible.

« Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui n’a pas d’argent ! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer ! Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? Ecoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, et votre âme se délectera de mets succulents. Prêtez l’oreille, et venez à moi, écoutez, et votre âme vivra. Cherchez l’Eternel pendant qu’il se trouve; invoquez-le, tandis qu’il est près. Que le  méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées; qu’il retourne à l’Eternel, qui aura pitié de lui,
à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner »
(Esaïe 55:1-3, 6-7).