La Bible

« Je crois fermement dans l’enseignement universitaire pour tous les hommes ; mais je crois que la connaissance de la Bible sans instruction à plus de valeur que l’instruction sans enseignement de la Bible » (Williams Phelps, professeur et ex-président de l’université de Yale, E.U.A).

La Bible

« Je souhaite que la Bible soit traduite dans toutes les langues, pour que non seulement les Écossais et les Irlandais, mais aussi les Turcs et les Arabes puissent la lire et la comprendre. J’aimerais que le laboureur la chante en suivant sa charrue, que le tisserand la fredonne sur l’air de sa navette et que le voyageur oublie sa fatigue en ressassant ses histoires » (Didier Erasme)

LA BIBLE (intro)

La BIBLE, un don du ciel !

« A toujours, ô Éternel ! Ta parole subsiste dans les cieux » (Psaume 119:89)

« Que ce lieu est redoutable ! C’est ici la maison de Dieu, c’est ici la porte des cieux! » (Genèse. 28:17). Tels sont les mots qui servaient de frontispice (page de garde) à la Grande Bible des Juifs, en souvenir de l’admiration et de l’émerveillement qui avaient saisi Jacob lors de la vision qu’il eut à Béthel (maison de Dieu), pendant qu’il se cherchait, fuyant le courroux de son frère Esaü. N’est-ce pas la même crainte respectueuse qui doit animer chaque enfant de Dieu lorsqu’il s’approche de la Parole de Dieu ?

Comme Corneille à la visite de Pierre, disons: « Maintenant donc nous sommes tous devant Dieu, pour entendre tout ce que le Seigneur t’a ordonné de nous dire » (Actes 10:33). Malheureusement, rares sont ceux qui font une telle requête de nos jours.

La Bible: Une longue lettre d’amour de Dieu à l’humanité. La parole la plus aimée, la plus lue, la plus chérie, la plus crue, la plus traduite, la plus diffusée (1 Bible toutes les deux secondes dans le monde), le best-seller de tous les temps.

La Bible, un livre unique, un livre de bon sens, de libre d’accès, simple mais profond puisque spirituel, antique (ayant traversé les siècles), mais plus que d’actualité (même s’il ne fait pas le une des médias), moderne et proche. Dieu n’est pas loin, il nous a donné sa Parole pour nous interpeller, une lettre d’amour de sa part, sa mémoire imprimée, son cœur ouvert, une bibliothèque complète, aucun titre à y ajouter ou à y extraire. Elle domine le passé, le présent et le futur. Rien d’obsolète, rien de désuet, tout y vrai, rien à négocier, rien à compromettre. Il ne s’y trouve aucune erreur, aucune contradiction. La Bible est un miracle, c’est un livre extraordinaire.

Ouvrons la Bible, son langage est direct, précis, nulle créature ne lui est cachée, mais tout est nu et découvert devant sa clarté et sa sainteté. Elle est entièrement suffisante en matière de foi et de pratique.

« Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles » (Ps 119:160)

Continue reading “LA BIBLE (intro)”

Regardant à Jésus

Regardant à Jésus

« Regardant à Jésus. Trois mots seulement, mais en trois mots c’est tout le secret de la vie du chrétien.

Regardant à Jésus qui a été crucifié, pour trouver dans sa vie donnée notre pardon et notre paix.

Regardant à Jésus qui est ressuscité, pour trouver en lui la justice qui seule nous justifie

et nous permet de nous approcher de Dieu.

Regardant à Jésus glorifié, pour trouver en lui notre céleste défenseur qui prie sans cesse pour chacun des siens.

Regardant à Jésus, pour le suivre par la foi et trouver dans son amour la force

pour triompher de nos volontés rebelles et de tous les assauts du mal et de Satan.

Regardant à lui pour sortir de nous-mêmes.

Pour que nos ténèbres se dissipent à la clarté de son amour.

Pour que nos joies soient saintes et que nos douleurs soient sereines…

pour qu’il nous enseigne à prier et qu’il réponde à nos prières.

Jésus nous laisse dans le monde, mais il nous en sépare, car notre vie est cachée avec lui en Dieu,

et notre conduite peut alors lui rendre témoignage devant les hommes.

Regardant à Jésus dans l’Écriture, pour y apprendre ce qu’il est, ce qu’il a fait,ce qu’il donne, ce qu’il demande.

Pour trouver en lui notre modèle, en ses paroles notre instruction, en ses promesses notre appui.»

Théodore Monod

Conversion de C. H. Spurgeon

“Il m’arrive quelquefois de penser que j’aurais pu rester dans l’obscurité et le désespoir jusqu’à aujourd’hui, si Dieu, dans sa bonté, n’avait envoyé une tempête de neige, un certain dimanche matin, tandis que je me rendais à un certain lieu de culte. Je bifurquai dans une petite rue obscure, et entrai dans une petite Eglise méthodiste. Il y avait dans cette chapelle peut-être douze ou quinze personnes. J’avais entendu parler de ces Méthodistes Primitifs, qui chantaient si fort qu’ils vous donnaient mal à la tête. Cela n’avait pas d’importance pour moi. Je voulais seulement savoir comment je pouvais être sauvé.

Continue reading “Conversion de C. H. Spurgeon”

Citations

Une connaissance appliquée

« Le meilleur étudiant n’est pas celui qui lit le plus de livres, mais celui qui médite le plus après les avoir lus; ce n’est pas celui qui écoute le plus grand nombre de sermons qui sera le plus avancé spirituellement, mais celui qui médite avec le plus de ferveur sur ce qu’il a entendu; le plus érudit ne sera pas celui qui s’approprie les gros ouvrages l’un après l’autre, mais celui qui s’appliquera à lire petit à petit, phrase par phrase, ligne après ligne, digérant ce qu’il apprend et appliquant chaque sentiment à son coeur par la méditation. » (Charles H. Spurgeon, le prince des prédicateurs, 1834-1892)

Citations

Une connaissance appliquée

« Le meilleur étudiant n’est pas celui qui lit le plus de livres, mais celui qui médite le plus après les avoir lus; ce n’est pas celui qui écoute le plus grand nombre de sermons qui sera le plus avancé spirituellement, mais celui qui médite avec le plus de ferveur sur ce qu’il a entendu; le plus érudit ne sera pas celui qui s’approprie les gros ouvrages l’un après l’autre, mais celui qui s’appliquera à lire petit à petit, phrase par phrase, ligne après ligne, digérant ce qu’il apprend et appliquant chaque sentiment à son coeur par la méditation. » (Charles H. Spurgeon, le prince des prédicateurs, 1834-1892)

Psaume 33:12

Heureuse la nation dont l’Eternel est le Dieu! Heureux le peuple qu’il choisit pour son héritage! (Psaume 33:12)

Ce Psaume nous montre que Dieu bénit son peuple. Il l’appelle à le louer, à le craindre, à le servir et à compter sur lui. Quelle est la nation heureuse? Quelle est la personne heureuse?

1) Une nation heureuse craint Dieu: Dieu existe et a choisi de se révéler par Jésus-Christ qui est le chemin, la vérité et la vie (Jean 14:6). Dans la prière dite sacerdotale, il est dit : « Or, la vie éternelle, c`est qu`ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jean 17:3).

Le bonheur d’une nation ne se trouve ni dans les délectations, ni dans l’euphorie, ni dans l’ésotérisme, ni dans les discours creux ou vœux pieux, ni dans les possessions, ni dans le pouvoir, ni dans le savoir, ni dans les traditions, mais dans la crainte de Dieu qui «est le commencement de la sagesse » (Proverbes 1:7). Continue reading “Psaume 33:12”

I PIERRE

La 1ère ÉPÎTRE DE PIERRE

Étude N°13

Texte: 2:18-25

« Et c’est à cela que vous avez été appelés,

parce que Christ aussi a souffert pour vous,

vous laissant un exemple,

afin que vous suiviez ses traces » (1 Pi. 2:21)

« Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d’un caractère difficile. Car c’est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu ».

Pierre s’adresse à présent aux serviteurs, aux travailleurs, aux fonctionnaires, aux ouvriers ou employés de tous genres. Le mot qu’il utilise ici peut aussi s’appliquer aux domestiques, gens de maison ou dans le même ménage.

Au temps du N.T, serviteur ne voulait pas forcement dire esclave, car il y avait des serviteurs dans tous les corps de métiers. On en retrouvait parmi les médecins, les instituteurs, les acteurs, les musiciens, les secrétaires. C’est grâce à eux que s’est construite la ville de Rome dont ils ont fait la renommée. La notion de serviteur limitait leur mobilité car ils étaient au service d’un maître. Un serviteur pouvait changer de maître à son gré, tel n’était pas le cas de l’esclave.

Devant leur maître, Pierre recommande à ces hommes et femmes une attitude de soumission respectueuse (v.13). La caractère de leur maître ne doit en aucun cas influencer sur leur conduite. Paul fait la même recommandation: Continue reading “I PIERRE”

HÉBREUX

HÉBREUX

Étude N° 8

Texte: 3:1-6

« Jésus, … a été jugé digne d’une gloire d’autant supérieure à celle de Moïse » (Héb. 3:3)

Au chapitre 1: Jésus-Christ est supérieur aux prophètes et aux anges: Il est la parole de Dieu et le dernier mot de Dieu à ce monde.

Au chapitre 2: Il est l’homme parfait. Le Dieu-homme. Deux natures inséparables.

Au chapitre 3: Il est supérieur à Moïse et de fait, supérieur à tous les hommes. Il peut subir à la place des hommes.

Il y a beaucoup de parallèles entre le Seigneur Jésus-Christ et le prophète Moïse. En effet, c’est par la bouche du prophète Moïse que Dieu a promis d’envoyer un prophète (Dt. 18:15, 18). Une prophétie dans laquelle on découvre que Jésus est à la fois Roi, sacrificateur et prophète. Moïse est à plus d’un titre un type de Christ, pourtant Christ lui est de loin supérieur. La Bible ne dénigre jamais la personne de Moïse, elle lui donne la place qui lui appartient et l’apprécie à sa juste valeur. Jésus a aussi rendu un bon témoignage sur Moïse.

À présent le rédacteur inspiré de cette épître attire notre attention sur l’importance de Moïse, mais surtout sur le fait de la supériorité de Christ sur le plus grand des prophètes.

Tout d’abord:

« C’est pourquoi… » relie ce qui a été dit dans la section précédente d’avec ce qui suit. Notons le va-et-vient sur les pronoms – de nous à vous – (1:2; 2:1, 3, 8). De qui s’agit-il? De personnes bien précises: Continue reading “HÉBREUX”