J’ai prêché la vérité divine dans la mesure ou j’ai pu la comprendre. Je n’ai pas eu honte de sa particularité. Pour ne pas rendre inefficace mon témoignage, je me suis clairement séparé de ceux qui se sont égarés dans la foi et aussi de ceux qui ont pactisé avec eux (C.H. Spurgeon).
Category: Read
Les Trésors de la Foi Mois de Mai
1er Mai
« Les montagnes et les coteaux éclateront de joie avec un chant de triomphe devant vous, et tous les arbres des champs y applaudiront » (Ésaïe 55:12).
QUAND notre péché est pardonné, notre plus grand sujet de peine prend fin et fait place à la plus vraie de nos joies. Tel est le bonheur quelle Seigneur répand sur ceux qui se sont réconciliés avec lui, qu’il semble déborder sur la nature et la remplir de ses accents. Il y a dans le monde matériel une musique latente que le cœur renouvelé peut en tirer, et sait transformer en harmonie sensible. La création est comme un orgue dont l’homme de la grâce connaît la clef et sur lequel il n’a qu’à poser la main pour faire éclater l’univers tout entier en un concert de louanges. Les montagnes et les coteaux, avec les choses grandioses de la nature forment la basse, tandis que les arbres des forêts et la création animée donnent la mélodie et le chant. Quand la Parole de Dieu produit des fruits au milieu de nous, et que des âmes sont sauvées, alors tout semble chanter autour de nous. Quand nous entendons les témoignages des nouveaux convertis, et les expériences des chrétiens plus avancés, nous nous sentons si heureux que nous ne pouvons que louer le Seigneur, et qu’il nous semble que les rochers et les collines, les bois et les champs répercutent nos notes joyeuses et font du monde un riant orchestre. Seigneur, je voudrais en ce beau jour de mai me joindre à cette symphonie universelle, et, ainsi qu’un pinson, chanter tes bontés et ta gloire.
2 Mai
« Celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle » (Galates 6:8).
IL peut sembler que semer soit une opération perdue, car c’est enfouir du bon grain dans le sol pour ne plus le revoir. Semer pour l’Esprit peut aussi paraître une chimère et un rêve ; il faut, pour cela, renoncer à soi-même, et en apparence, ne rien retirer. Mais si nous semons pour l’Esprit en nous étudiant à vivre pour Dieu, en lui obéissant, et en n’ayant que sa gloire en vue, nous ne travaillerons pas en vain. Notre récompense sera la vie, même la vie éternelle. Or, cette vie, nous l’avons dès que nous apprenons à connaître Dieu, que nous entrons en relation et sommes en communion avec lui. Cette vie coule comme une rivière qui va s’élargissant et s’approfondissant jusqu’à ce qu’’lle nous entraîne dans l’océan de la félicité infinie, où la vie de Dieu devient nôtre pour l’Eternité. Ne semons pas aujourd’hui pour notre chair ; « celui qui sème pour la chair moissonnera de la chair la corruption. » Mais avec une sainte ambition, vivons pour le plus élevé, le plus pur, le plus spirituel des buts, cherchant l’honneur et la gloire de notre Dieu saint dans l’obéissance à son Esprit de grâce. Quelle moisson admirable que celle de la vie éternelle ! Quelles gerbes de bénédictions et de félicité sans bornes nous allons recueillir ! Et pour nous, quelle fête joyeuse qu’une semblable moisson ! Ô Dieu, accorde nous d’être, par ta grâce, de ces heureux moissonneurs !
3 Mai
« Quand tu entendras au haut des mûriers un bruit comme des gens qui marchent, alors marche ; car alors l’Eternel sortira devant toi pour battre le camp des Philistins » (2 Samuel 5:24).
IL y a des signes de l’action de Dieu qui devraient nous émouvoir. L’Esprit de Dieu souffle où il veut et tu en entends le son. C’est alors le moment d’être d’autant plus attentif. Saisissons ces occasions précieuses et sachons en profiter. Nous avons à combattre les Philistins en tous temps mais quand L’Éternel lui-même marche devant nous, il y a de quoi nous rendre plus vaillants encore. La brise secouait le sommet des mûriers, et David et ses gens reconnurent ce son comme le signal de l’attaque ; et tandis qu’ils avançaient, l’Éternel lui-même frappa les Philistins. Oh, qu’aujourd’hui le Seigneur nous donne le moyen de parler à ceux qui nous entourent ? Soyons attentifs à savoir profiter des occasions qui se présentent. Qui sait si ce jour ne sera pas un jour de bonnes nouvelles, une saison de salut pour quelque âme ? Tenons notre oreille ouverte pour écouter le bruissement du vent et notre esprit libre et prêt à obéir au signal. Sa promesse est que, « alors l’Éternel sortira devant toi. » N’est-ce pas là un encouragement suffisant pour tenter l’entreprise ? Et du moment que le Seigneur marche devant nous, nous ne saurions rester en arrière.
4 Mai
« Toi, ô mon ennemie ! Ne te réjouis point sur moi. Si je suis tombée, je me relèverai ; si j’ai été couchée dans les ténèbres, l’Éternel m’éclairera » (Michée 7:8).
C’EST une personne foulée et opprimée qui parle ainsi. Noire ennemi peut éteindre notre lumière pour un temps. Mais il y a un sûr espoir pour nous auprès du Seigneur ; si nous nous contions en lui en restant intègres, notre temps d’abattement et d’obscurité sera de courte durée. Les insultes de notre ennemi ne sont que pour un moment. Le Seigneur changera bientôt son rire en pleurs et nos soupirs en chants de joie. Et si, pendant quelque temps, le grand ennemi de nos âmes vient à triompher de nous, comme il a triomphé d’hommes meilleurs que nous, prenons quand même courage, car dans peu nous vaincrons. Nous nous relèverons de notre chute. Le Seigneur, lui, n’est point tombé et il nous redressera. Nous ne demeurerons point dans les ténèbres, bien que nous ayons pu y passer quelque temps. Car notre Dieu, source de la lumière, ne tardera pas à faire luire sur nous un jour brillant. Ne désespérons ni ne doutons point. Un demi-tour de roue de plus, et le point qui, l’instant d’avant, touchait encore la terre atteindra le sommet. Malheur à ceux qui rient maintenant, car ils pleureront et seront en deuil, quand l’objet de leur vanterie sera changé en celui d’une honte éternelle. Mais heureux ceux qui pleurent saintement, car ils vont recevoir une divine consolation.
5 Mai
« L’Éternel, ton Dieu, ramènera aussi tes captifs et aura compassion de toi ; il te rassemblera de nouveau d’entre tous les peuples parmi lesquels l’Éternel, ton Dieu, t’avait dispersé » (Deutéronome 30:3).
LE peuple de Dieu peut, hélas ! Se vendre pour être captif du péché. C’est un fruit amer procédant d’une racine très amère. Quel esclavage, que celui d’un enfant de Dieu vendu au péché, dans les chaînes de Satan, et privé de sa liberté, de sa puissance dans la prière, de sa joie en son Dieu ! Prenons garde de ne pas tomber dans une semblable servitude ; mais, si peut-être nous y sommes engagés, ne désespérons pas. Nous ne pouvons pas rester captifs à toujours. Le prix payé par Jésus pour notre rachat est trop élevé pour qu’il nous laisse aux mains de l’ennemi. Mais le chemin de la liberté est : «Retourne à L’Éternel ton Dieu. » Là, où nous avons trouvé une première fois le salut, nous le retrouverons une seconde : au pied de la croix, en confessant notre péché. Ensuite, « écoutons la voix de l’Éternel notre Dieu, de tout notre cœur et de toute notre âme, en tout ce qu’il nous commande, » et notre esclavage cessera. L’esprit abattu et la tristesse de l’âme s’évanouissent, on l’a vu souvent, aussitôt que nous quittons nos idoles et que nous nous inclinons avec soumission devant le Dieu vivant. Pourquoi rester captifs ? Reprenons sans tarder notre droit de cité en Sion, et que le Seigneur nous ramène de l’exil. Continue reading “Les Trésors de la Foi Mois de Mai”
Psaume 16:8
« Je me suis toujours proposé l’Eternel devant moi ; puisqu’il est à ma droite, je ne serai point ébranlé » (Psaume 16:8).
Telle est la meilleure manière de vivre. Ayant l’Eternel toujours devant nous, nous avons la plus noble des compagnies, le plus saint des exemples, la plus douce des consolations, la plus puissante des influences. Mais c’est là un choix déterminé à faire, et qui doit être maintenu pendant tout le cours de la vie : « Je me suis proposé l’Eternel. » Avoir un oeil toujours fixé sur celui de son Maître, une oreille toujours prête à entendre sa voix, telle est la position normale de tout homme de Dieu. Son Dieu est tout près de lui, remplissant son horizon, traçant le sentier de sa vie. Que de folies nous seraient évitées, que de péchés nous surmonterions, combien nous déploierions de vertus et connaîtrions de joie, si nous avions l’Eternel toujours devant nous ! — Pourquoi pas ? C’est le secret de la sécurité.
Le Seigneur remplissant toujours nos pensées, nous éprouverions une grande tranquillité et une réelle assurance du fait de sa constante proximité ! Il est à notre droite pour nous guider et nous aider ; aussi nous ne sommes pas effrayés devant la force, la fraude ou la légèreté des hommes. Quand Dieu est à notre droite, nous sommes sûrs de ne pas être ébranlés. Venez seulement, ennemis de la vérité ; précipitez-vous sur moi, si vous le voulez, comme une tempête. Dieu me garde et me maintient ; il demeure avec moi. De qui aurais-je peur ? (C. H. Spurgeon)
L’Ascension de Jésus-Christ
L’Ascension de Jésus-christ
« Un point fort de notre foi »
« Et sans contredit, le mystère de la piété est grand, [savoir], que
Dieu a été manifesté en chair,
Justifié en Esprit,
Vu des Anges,
Prêché aux Gentils,
Cru dans le monde,
Et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16)
Livre à commander
Extraits:
Dans une encyclopédie biblique, W. H. Griffith Thomas écrit que : « L’Ascension n’est pas seulement une grande vérité du Nouveau Testament, mais un facteur important dans la vie de Christ et des chrétiens. En outre, on ne peut avoir une pleine connaissance de Jésus-Christ à moins d’y inclure l’Ascension et ses conséquences. »
L’Ascension est un thème qui manque au registre et dans le calendrier de la plupart des prédications des églises de nos jours. L’Ascension, semble-t-il, ne fait pas « la une » des journaux et des publications chrétiennes. Elle ne fait pas monter les enchères et ne stimule pas les émotions. On s’y réfère comme par force, comme si l’on voulait éviter un sujet qui fâche ( !). Malheureusement, on se prive d’un thème combien important, et surtout on se passe d’une doctrine phare de la Parole de Dieu.
« L’Ascension est un met succulent que les brebis n’ont malheureusement pas souvent l’habitude de manger » (C.H. Spurgeon, le prince des prédicateurs).
Sans chercher à verser dans l’originalité, il nous a semblé que la doctrine de l’Ascension ne fait pas l’objet de toute l’attention qu’elle mérite. Mal-aimée, fille orpheline de la théologie systématique aussi bien que de l’homilétique, bien qu’elle soit présente dans la plupart des premiers symboles et crédos de la foi chrétienne. En christologie, nous lui réservons la portion congrue. Ne doit-on pas voir en cela un grain d’incrédulité ou tout simplement un fait acquis sur lequel il n’y a presque plus rien à dire ?
LA PAIX DE DIEU (2)
LA PAIX DE DIEU (2)
« Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Romains 5:1-5).
En évoquant la paix avec Dieu, nous avons tout d’abord planté le décor en parlant dans un premier temps de notre misère (notre état n’est pas aussi flatteur que nous le pensions). Dieu nous voit comme des êtres morts (pas juste dans le coma, mais morts) et nous avons besoin de résurrection (et non de réanimation).
Face à notre misère, Dieu est riche en miséricorde, en grâce et en amour. Pour nous sauver, le seul moyen efficace, ce n’est pas la religion ou a libre pensée, mais le sang précieux de Jésus-Christ. Un moyen présent nous dit Ephésiens 2:14: « Il (Christ) est notre paix », mais aussi un présent (cadeau) qu’il faut s’approprier, c’est personnel. La foi est individuelle et jamais collective. Je ne peux venir à la foi pour toi (j’aurai bien voulu !!!).
Cela dit, nous pouvons regarder au 2è aspect qui est celui de la paix de Dieu qui n’est autre que le résultat de la paix avec Dieu. La paix avec Dieu engendre la paix de Dieu. Continue reading “LA PAIX DE DIEU (2)”
LA PAIX AVEC DIEU (1)
LA PAIX AVEC DIEU (1)
« Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Romains 5:1-5).
« Comme il approchait de la ville, Jésus, en la voyant, pleura sur elle, et dit: Si toi aussi, au moins en ce jour qui t’est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux » (Luc 19:41-42).
Il y a un mot qui revient très souvent dans la Bible : Dieu l’a annoncé étant le Dieu de toute paix (Rom. 16:20), les anges l’ont chanté et proclamé : « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre et bienveillance envers les hommes » (Luc 2 :14). Jésus l’a vécu et l’a donné. « Que la paix soit avec vous » furent ses premières paroles post-résurrection ; et même avant d’aller à la croix, il dira à ses disciples : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point » (Jn. 14:27), et dans toutes ses lettres, l’apôtre Paul nous en parle. C’est donc un mot de toute la Bible.
Un petit mot qui nous oblige à dire qu’au regard des manchettes des journaux, au regard de l’actualité, de ce qu’on voit, de ce qu’on entend de ce qui se lit jour après jour, on en est bien loin. La haine, les désaccords, les mésententes, l’amertume, les jalousies, la cruauté, la liste est longue et pourrait indéfiniment se prolonger. Mais même si la possibilité d’une paix mondiale (le mot est lâché) reste un mirage ou une utopie, est-il possible de connaître et de vivre la paix interne, intérieure et personnelle ? Continue reading “LA PAIX AVEC DIEU (1)”
Articles
LA QUERELLE MUSICALE DANS NOS ÉGLISES
Ou : Pourquoi autant de bruit autour de la musique ?
Ruth Labeth
2e édition
Remarques préalables
Discourir sur la musique, c’est comme marcher sur un terrain miné. Plutôt que de rédiger un article sur la musique, j’aurais certainement préféré suivre le conseil du professeur Paul Hindemith qui, s’adressant à un musicien, s’exclama : « Artiste tu dois créer, non parler ! » Et puis, y a-t-il vraiment quelque chose encore à dire sur la musique ?
Depuis ces 30 dernières années, la littérature traitant de la musique d’église n’a cessé d’abonder1. Malheureusement je n’ai eu ni le temps, ni la patience, ni les écus pour tout consulter, et il vous faudra supporter, cher lecteur, mes énormes lacunes bibliographiques. Si on a beaucoup écrit, beaucoup argumenté sur le sujet, la tendance est souvent à la polémique plutôt qu’à une réflexion constructive et englobante de la musique et du phénomène musical. Dans les églises, par exemple, la plupart des débats tournent sur l’acceptabilité ou non de certaines formes d’expression musicale, ou artistique : l’accompagnement instrumental des cantiques, le droit de cité dans nos sanctuaires de styles de musiques plus ‘jeunes’, ou la possibilité d’évangéliser par la musique (comédies musicales ou concerts), etc. Il semble que la pratique prime sur la réflexion, ou, pour paraphraser le titre d’un article, l’urgence éthique sur la patience théologique. Tous les enjeux immédiats, toutes les questions pratiques que le chrétien est en droit de se poser, doivent procéder d’une réflexion, qu’elle soit théologique, sociologique, ou philosophique. Nous ne pouvons pas toujours nous laisser guider par notre goût personnel, par nos sens, même si l’intuition peut s’avérer juste. Il nous faut prendre le temps de la réflexion sur le vécu, nous imposer le recul de la réflexion, et demander à Dieu de nous éclairer sur sa volonté dans le domaine de la musique. Puisse cet article être lu comme un acquiescement à l’exhortation de l’apôtre Paul : “Ne vous conformez pas au schéma de ce siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.” (Rm 12.2).
I PIERRE
La 1ère ÉPÎTRE DE PIERRE
Étude N°10
Texte: 2:4-10
« L’identité chrétienne!
Qui sommes nous selon Dieu? »
Après avoir parlé de l’excellence de Christ, de ce que Dieu nous dit de sa personne, nous pouvons à présent regarder à notre identité comme chrétiens, comme enfants de Dieu. Pierre met devant nous une variété de noms qui s’appliquent aux chrétiens. Des chrétiens, étrangers dans plusieurs provinces, et qui certainement, comme cela se voit dans notre monde actuel, peuvent passer par une crise d’identité. Alors, pour les exhorter, il leur dit qu’ils appartiennent à un royaume différent. Au regard des si grands privilèges que nous avons en Christ, nous n’envions personne. Nous sommes comparés à: Continue reading “I PIERRE”
N.T en Tamachèque
L’Apocalypse en Tamachèque
N.T en Tamachèque
L’épître de Jude en Tamachèque