Luc 24 ou Les conséquences de la Résurrection de Christ

Luc 24  – Les Conséquences de la Résurrection de Christ

 Les 4 évangiles (ou témoins) nous présentent la résurrection de Jésus en de termes simples. Un récit circonstancié, mais narré sobrement. Luc, l’évangéliste qui nous concerne, est à la fois médecin et historien. Il sait de quoi il parle, étant considéré comme l’un des plus grands historiens que ce monde ait connu.

 La résurrection était nécessaire : un besoin divin impérieux. Cette obligation confirme toute la Bible – elle est réelle, digne de foi – pour affirmer la divinité de Christ (Romains 1:4). Jésus a vaincu Satan, la mort, le monde, la chair et le péché. Nul ne serait sauvé sans confesser sa mort et sa résurrection. Ceux qui les nient en ont pour leur grade. C’est le seul moyen d’être justifié par la foi en son œuvre et en sa personne (Rom. 4:25 ; 10:9-10). Au fait le thème est si important qu’il couvre presque chaque livre de la Bible. Toutes les prédications du livre des Actes ont eu pour point culminant la résurrection de Christ. N’est-ce pas une indication que si nous tenons à bouleverser notre monde (de manière positive), il faudrait bien souvent prêcher au sujet de la résurrection de Christ. S’il n’était pas ressuscité, il n’aurait pas été meilleur aux Pharaons, et ne serait qu’un homme parmi tant d’autres. Luc 24 a assez à nous dire.

 Qu’y a t-il en ce jour à vous présenter de mieux que le thème de la résurrection de Christ ? C’est ce thème qui creuse le fossé d’avec tout le reste. L’incrédulité des hommes n’est pas due au manque de preuves. Sourds comme un pot. Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

 C’est un fait indéniable. Il n’est plus là, il est ressuscité. Luc 24:5 « Pourquoi cherchez-vous… » (Cherchez à la bonne place v5). Avez-vous perdu tout espoir (v21) ? Etes-vous lents à croire et à comprendre (v11, 25-26) ? Êtes-vous saisis de frayeur, d’épouvante et troublés (36-38) ? Avez besoin de paix ? Vous avez oublié ou avez besoin de comprendre (v44-45) ce que les Écritures ont prophétisé. La Bible répond à toutes les questions et nous dit : Il était nécessaire: (24:46-49) : Que le Christ souffre et meure (v. 46), Qu’il ressuscite (v. 46), Que la repentance et la rémission des péchés soient, prêchées (v. 47), à toutes les nations (v. 47), par  des témoins (v. 48) et pour donner, il faut tout d’abord recevoir (v. 49).

 Tout subsiste ou s’écroule avec la résurrection. C’est la clef de voute. L’apôtre Paul y consacre tout un chapitre (1 Co. 15). C’est le plus long chapitre de la Bible consacré à un seul thème : sa résurrection, puis la nôtre. Il argumente et place toutes les doctrines bibliques dans un même panier : la résurrection. Si les morts ne ressuscitent pas, Christ non plus n’est pas ressuscité. En conséquence : Continue reading “Luc 24 ou Les conséquences de la Résurrection de Christ”

Othniel, une image de Christ

Juges 3:1-11 : Othniel, une image de Christ

 Le livre des Juges a ce privilège d’être à la fois fascinant, perplexe et plein d’intrigues. Remarquable à plus d’un titre ! Mais n’allez pas un seul instant imaginer que c’est un livre lugubre, morose, sombre ou moche. Non, ce n’est pas un panorama de défaites, il y eut plus de paix durant l’époque des Juges que celle de la monarchie  (avec David et Salomon). Il couvre  ¼ de l’histoire de l’Ancien Testament. Ce qui en fait quand même un livre d’une grande et vaste  portée. On n’en disconvient pas, c’est un livre difficile pour des temps rudes et arides. Il nous parle du dégoût, de la répulsion que Dieu éprouve vis-à-vis du péché, car celui-ci engendre de lourdes conséquences. « Le salaire du péché, c’est la mort… » (Romains 6:23).

Qui l’eût cru ? Le peuple a abandonné, oublié Dieu, en servant d’autres dieux par laxisme spirituel et moral  (2:13), et par conséquent, Dieu les a livrés entre les mains de leurs ennemis  (2:20-23). Ça leur apprendra !

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Qui est Christ ? (Jean 3:31-36)

« Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous ; celui qui est de la terre est de la terre, et il parle comme étant de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il rend témoignage de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Celui qui a reçu son témoignage a certifié que Dieu est vrai ; car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit avec mesure. Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:31-36).

 Qui est Christ et pourquoi est-il le seul vrai Sauveur ?

 Cette question est vitale, primordiale et capitale. Loin d’être facultative ou optionnelle, elle est essentielle, voire une question de vie et de mort !

 Ces quelques versets regorgent d’immenses vérités pratiques et doctrinales au sujet de la personne de Jésus-Christ. Le récit est exclusif à l’évangile selon Jean. Voici donc le témoignage de Jean Baptiste… de tous ceux qui sont nés d’une femme, il est le plus grand, c’est l’ami de Jésus. Celui-là dont les paroles restent gravées dans les mémoires de tous ceux qui lisent la Bible. « Il faut qu’il croisse et que je diminue » (3:30). À son tour de rendre un vibrant témoignage à son Maître, celui-là dont il n’était que le précurseur. Un témoignage qu’il rend juste quelques jours avant d’être arrêté, emprisonné puis décapité.

 Bref, voici six (6) raisons qui expliquent et répondent à la question tantôt posée. Toute personne désireuse de cherche et trouver le Seigneur, et qui ne fait pas la politique de l’autruche, y trouvera son compte. Que cela le pousse alors à chercher Christ afin de recevoir un caractère nouveau, une nouvelle raison d’être de la vie, et surtout la vie éternelle et le bonheur d’être absous de tous les péchés ! Soit dit en passant, peu importe ce que les gens penseront de vous. Venez à Christ tel que vous êtes en sachant que vous ne resterez pas tels. Ce qui importe, ce n’est pas « comment allez-vous ? », mais « où êtes-vous ? » dans votre communion avec le Dieu vivant ; pas « que connaissez-vous ? », mais « qui connaissez-vous ? » Pas ce que tu penses, mais que pense Dieu de toi ? Nous parlons évidemment de choses spirituelles. Sans plus tarder, qui est Christ à travers ce grand témoignage de Jean Baptiste :

 1. V31. II EST AU-DESSUS DE TOUS : Adam, le premier homme a été formé de la poussière de la terre. Il est terrestre et naturelle. Depuis, c’est de lui que sont issus tous les hommes. Alors, la poussière retourne à la poussière. Nous n’avons pas besoin d’un cours magistral pour s’en convaincre. C’est la vérité toute nue. Cette terre est notre origine. Toutefois, voici qu’il y eut un homme appelé cette fois, le Dernier (ou second) Adam, à savoir Jésus-Christ, ce verset nous dit qu’ « il vient d’en haut et qu’il est au-dessus de tous… qu’il vient du ciel et est au-dessus de tous. » – haut, ciel, au-dessus de tous -. Contrairement au premier Adam, tiré de la terre, Jésus-Christ est céleste et spirituel, étant devenu un esprit vivifiant. Tout ceci vient corroborer son identité et sa supériorité. « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit » ; « Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:6, 13). Il est exceptionnellement qualifié, unique en son genre, suprême et supérieur. Connaissez-vous un autre prophète qui oserait prétendre venir du ciel ou dont on rendrait un témoignage si élogieux et éloquent ? Tout au sujet de sa personne est remarquable : sa conception (né d’une vierge après des siècles d’attente et de prophéties) ; sa doctrine (il enseignait comme nul autre) ; ses miracles (inégalés à ce jour) ; sa mort (par crucifixion), sa résurrection (après trois jour dans le tombeau) ; son ascension (après quarante jours avec ses disciples) et bien sûr le tout dernier événement que ce monde attend, c’est son retour. Étant venu du ciel, il le connaît de fond en comble, il en a une expérience personnelle, et une connaissance vécue. Il peut non seulement nous parler de Dieu, mais aussi du paradis, car il y était, c’est sa maison (divine et paternelle). N’a-t-il pas dit, « celui qui m’a vu a vu mon Père » ? Il est au-dessus de tous, au plus haut sommet des sommets. On peut en déduire qu’il est au-dessus des nations, des institutions, des cultures, des planètes, et infiniment plus grand que les anges qui ne sont que ses serviteurs. Même s’il est venu sur terre pour nous servir et donner sa vie en rançon de plusieurs, il est au-dessus de nous. Plutôt que de s’émerveiller du premier pas de l’homme sur la lune, émerveillons-nous de ce que Dieu a posé son pied sur notre terre en Christ. Voilà le plus grand événement ! Il existe un énorme fossé entre un homme (Jésus) et tous les autres humains. Voudrais-tu savoir qui est Dieu, où est le paradis et comment y aller ? Tu es à la bonne adresse : renseigne-toi auprès de Celui qui était et qui y est. Ce n’est pas pour rien qu’il a posé comme condition sine qua non, que pour entrer et voir le royaume de Dieu, il faudrait naître d’en-haut. « Vous êtes d’en bas ; moi je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde », dit Jésus. Aucun prophète ou conducteur religieux ne ferait une telle revendication. Continue reading “Qui est Christ ? (Jean 3:31-36)”

«Il y a plus d’un frère avec qui je ne puis m’entendre sur certains points. Mais je peux m’entendre avec eux en me souvenant du Seigneur Jésus. Je ne pourrais pas travailler avec eux dans tout ce qu’ils font, mais s’ils veulent se souvenir du Seigneur Jésus, je peux me joindre à eux» (Charles Spurgeon).

Les Trésors de la Foi Mois de Mars

1er Mars.

Écoutez la parole de l’Eternel, vous qui tremblez à sa parole. Vos frères qui vous haïssent, et qui vous rejettent comme une chose abominable, à cause de mon nom, ont dit : Que L’Éternel  montre sa gloire ! Il sera donc vu à votre joie, mais eux seront honteux (Ésaïe 66:5).

 PEUT-ETRE ce texte s’applique-t-il à peine à un seul sur mille de ceux qui liront ce livre de promesses. Mais le Seigneur vient, par ces paroles, fortifier celui-là même qui serait dans cette situation. Prions donc pour ceux qui sont rejetés injustement par ceux qu’ils aiment. Que le Seigneur se montre à eux pour leur joie et leur encouragement. Il s’agit ici d’hommes vraiment pieux qui tremblaient à la parole de l’Eternel. Ils étaient détestés et rejetés à cause de leur fidélité et de leur sainteté. Cela leur paraissait très dur, d’autant plus que c’était au nom de la religion qu’ils étaient repoussés par des gens qui pensaient par là glorifier Dieu. Que de choses sont faites pour le diable au nom de Dieu ! L’usage qui est fait du nom de Jéhovahh vient encore, preuve de la subtilité du vieux serpent, envenimer sa morsure ! L’apparition du Seigneur est l’espérance des persécutés. Lui, l’avocat et le défenseur de ses élus, il vient pour apporter la délivrance à ceux qui le craignent et couvrir de honte leurs oppresseurs. O Seigneur, accomplis ta parole envers ceux dont les hommes se moquent ! Continue reading “Les Trésors de la Foi Mois de Mars”

“Etes-vous anxieux concernant des choses temporelles ? Vous avez cru en Jésus pour votre salut. Alors pourquoi êtes-vous troublé ?” (Charles Spurgeon)

Regardant à Jésus (A. Monod)

Regardant à Jésus

Par Théodore Monod

«  … Regardant à Jésus … » (Hébreux 12:2).

 Trois mots seulement, mais en trois mots c’est tout le secret de la vie.

Regardant à Jésus

dans l’Écriture, pour y apprendre ce qu’Il est, ce qu’Il a fait, ce qu’Il donne, ce qu’Il demande ; pour trouver dans Son caractère notre modèle, dans Ses enseignements notre instruction, dans Ses préceptes notre loi, dans Ses promesses notre appui, dans Sa personne et dans Son œuvre une pleine satisfaction offerte à tous les besoins de nos âmes.

Regardant à Jésus

crucifié, pour trouver dans Son sang répandu notre rançon, notre pardon, notre paix.

Regardant à Jésus 

ressuscité, pour trouver en Lui la justice qui seule nous justifie, et nous permet, tout indignes que nous sommes, de nous approcher avec assurance en Son nom, de Celui qui est Son Père et notre Père, Son Dieu et notre Dieu.

Regardant à Jésus 

glorifié, pour trouver en Lui notre céleste avocat, complétant par Son intercession l’œuvre de Sa miséricorde et de notre salut, comparaissant maintenant même pour nous devant la face de Dieu, souverain sacrificateur, victime sans tache, purifiant incessamment l’iniquité de nos saintes offrandes. Continue reading “Regardant à Jésus (A. Monod)”

Un constat

Dans bon nombre d’églises, la Bible est presque réduite au silence. C’est le livre qui dérange ou dont on va à la « chasse » le dimanche pour le dépoussiérer. Au fait, il n’a pas été lu tout au long de la semaine. C’est du « fast-food », de la malbouffe spirituelle. Beaucoup de chrétiens sont des « fils de fer habillés » (des malnutris – on devrait créer un Programme Alimentaire Spirituel à leur intention). D’autres choses, autre que la prédication, ont pris sa place : le divertissement, les annonces, les faire-part, la mise en avant. Mes frères, qu’est-ce qui ne va pas ? Dans quel monde sommes-nous ? Le prédicateur se contente de raconter une histoire, une boutade, la dernière anecdote, partager un petit message ; exhorter, juste pour susciter la méditation ou pour faire le bouffon comme si nous étions en manque de rire, dans un cirque ou amnésiques. Trop, c’est trop ! C’est tout sauf ce qui s’appelle la prédication. Beaucoup s’en retourne pire à la maison. Avons-nous oublié la parabole racontée par Jésus ? « Or, lorsque l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides, cherchant du repos, et il n’en trouve point. Alors il dit : Je retournerai dans ma maison, d’où je suis sorti ; et étant venu, il la trouve vide, balayée et ornée. Alors il s’en va, et prend avec lui sept autres esprits plus méchants que lui, et étant entrés, ils habitent là ; et la dernière condition de cet homme-là est pire que la première. » Le  naturel, revient au galop. C’est pourquoi, nos églises grouillent de monde le dimanche, mais ils (les soi-disant chrétiens) mènent une vie différente (voire de patachon) le reste de la semaine. Un cher ami me parlait récemment de la RDC où l’église locale le dimanche « est pleine comme un œuf » (pleine à craquer), mais ce pays dans les médias est le siège de la violence et des viols. Qu’est-ce qui est allé de travers ? Qu’est-ce qui n’a pas tourné rond ?  Simple réponse : les gens ne sont pas convertis et n’ont rien compris de la nouvelle naissance. Ils sont religieux, mais pas convertis. Rappelons que naître dans un four ne fait de personne un biscuit, et naître dans une étable ne fait de personne un cheval, pour dire qu’il ne sert à rien de naître dans un pays dit « chrétien » ou dans une famille chrétienne, alors qu’on n’est pas converti d’en-haut (L’Évangile selon Jean 1:12-13). Les pasteurs sont tellement préoccupés par le prochain « per diem », qu’ils gribouillent quelques phrases (et font du coq à l’âne) le Samedi soir après s’être délecté de « top-étoiles » (une émission T.V) que le dimanche, il vous raconte des histoires à vous faire dormir debout ou tout simplement l’objet de leur récréation à la télé nationale. Je me dis que cela est digne d’une grève spirituelle ou devrait faire l’objet d’un sit-in! L’anémie de l’église est le résultat de l’absence de la vraie prédication. On donne aux gens l’impression que Dieu aime tout le monde, il ne ferait pas de mal à une mouche, alors que ces inconvertis courent droit vers l’enfer. Réveillez-vous ! Il faudrait montrer à tous ces conducteurs de chorale leur état misérable et les amener à la petitesse et non « au culte de leur personne », pensant qu’ils sont si importants, et que Dieu (ou l’église pour ne pas exagérer) ne ferait pas sans eux.

Mes chers collègues, sauf le respect que je vous dois, prêchez la parole. Etudiez-la et cessez de raconter des bobards ou du baratin. Cessez d’appeler à la vocation le premier « poulet » qui en exprime le désir pour l’auréole du titre de pasteur ou de docteur. Nous avons un sacerdoce et il faut confronter l’homme à son péché, et qu’il s’en repente (Proverbes 28:13). Priez ardemment pour le réveil et surtout que ce soit avant tout personnel.  À  bon entendeur salut ! Et avec amour !

Le Dieu Majestueux

Le Dieu Grand et Majestueux

Il y a de cela trois mille ans, un roi illustre a clairement montré le chemin à suivre pour connaître Dieu en disant : « Tremblez ! » (Le roi David, Psaume 4:5).

Que signifie ce mot ? Je me rappelle un jeune garçon qui est allé voir les chutes du Niagara. Il a été immensément impressionné par la force phénoménale qui émane de la puissance des chutes d’eau. Rivé sur place (ou resté ébahi) à admirer ce spectacle à couper le souffle, tremblant, il était tout autant intimidé par le danger que par la magnificence qui s’en dégageait. S’approchant du bas pour mieux contempler le panorama sublime de l’arrière, il ne pouvait s’empêcher d’en parler pendant plusieurs jours, rempli d’un sentiment de crainte et d’admiration sans borne.

Jeune, faisant du camping sur l’île de Wight, je suis allé me promener une nuit sur les falaises du Culver avec un groupe d’amis. Alors que nous étions engagés dans une conversation bruyante, soudain, un éclair fulgurant accompagné d’un coup de tonnerre tonitruant zébra le ciel au-dessus de la Manche. Toute la falaise fut ébranlée pendant qu’une grande tempête s’annonçait à un peu plus d’un kilomètre de là. Nous qui habituellement étions bravaches, nous nous sommes assis et avons contemplé pendant une bonne heure dans un silence total, atterrés, saisis d’épouvante et tremblants de peur.

Pour chercher Dieu, il nous faut commencer par le commencement : nous émerveiller de nous-mêmes. Chacun doit s’interroger : qui suis-je ? La vérité est la suivante : nous sommes des êtres d’une valeur exceptionnelle, dotés d’une âme éternelle qui nous dispose à vivre en communion avec Dieu. À ce titre, nous sommes de loin supérieurs aux animaux. Nous sous-estimer, c’est commettre la plus grande erreur possible. Continue reading “Le Dieu Majestueux”

Psaume 41:4

Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes; sa vérité sera ton bouclier et ton écu (Psaume 41:4).

Oh la gracieuse et bienfaisante comparaison ! Ainsi qu’une poule protège sa couvée et lui permet de se blottir sous ses ailes, de la même manière le Seigneur protège son peuple et lui permet de se réfugier en lui.
N’avons-nous pas vu les petits poussins sortant la tête de dessous l’aile de leur mère ? N’avons-nous pas entendu leur petit cri exprimant leur joie ? Abritons-nous pareillement sous l’égide de notre Dieu. Nous y trouverons une paix inexprimable, dans cette pensée qu’il nous protège et nous garde.
Tant qu’il nous couvre ainsi, nous sommes sans crainte. Il serait étrange qu’il en fût autrement; comment pourrionsnous rester dans l’inquiétude quand l’Eternel lui-même veut devenir notre asile, notre refuge et notre repos ?
Sachons comprendre cela, et, jouissant ainsi de sa sûre garde, nous pourrons combattre pour lui. Nous avons besoin, pour cela, de bouclier et de cuirasse, mais si nous nous confions vraiment en lui, sa vérité nous servira d’armure complète. Le Seigneur ne peut mentir; il reste fidèle à son peuple et sa promesse est sûre. Cette vérité est le bouclier dont nous avons besoin. Derrière lui, nous sommes à l’abri des traits enflammés de l’ennemi. Approche-toi, mon âme, et cache-toi derrière ses larges (C. H. Spurgeon).