Éphésiens (2)

Éphésiens (un aperçu) : Chose promise, chose due ! Voici notre 2ème étude sur la merveilleuse épître de Paul aux Éphésiens dont les destinataires nous sont dépeints comme étant (et cela s’applique à chaque chrétien) :

– Des saints : À Éphèse vouée et dévouée au culte de l’immoralité habitent des saints, et cela pendant qu’ils sont encore vivants. Tout vrai chrétien est un saint.

– Des fidèles : Tout chrétien est un fidèle ayant placé sa foi en Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur.

À Éphèse : Ces saints se retrouvent quelque part. Il n’y a pas de chrétien insulaire ou ilot.

– En Christ : Le chrétien est assis dans les lieux célestes. Il jouit de grands privilèges en Christ.

Le saint selon Éphésiens est assis (2:6) avec Christ, il peut marcher dans ce monde vers l’au-delà (4:1-2) et debout, il peut tenir ferme face aux ruses du Diable (6:11). Tout ce qu’il fait lui réussit. Il n’en est pas ainsi du pécheur. Il marche selon le conseil des méchants, il s’arrête sur la voie des pécheurs et s’assied en compagnie des moqueurs. Il fonce droit vers une ruine abyssale et complète.

Nous avons aussi dit que l’épître se compose d’une section doctrinale et d’une partie éthique ou pratique. Après avoir développé la doctrine dans les trois premiers chapitres, il est temps pour Paul de passer aux exhortations. La connaissance de la doctrine doit nous pousser à l’action et non à la prétention. La vie chrétienne étant comparée à une marche, je voudrais en faire un bref survol, au moyen de cette épître, en 8 étapes. Les croyants de l’Ancien Testament étaient réputés pour leur marche avec Dieu (à l’exemple d’Énoch, de Noé, d’Abraham…). S’il y a marche, c’est qu’il y aussi une activité, un rythme, du progrès. Au finish, on pourra s’examiner pour savoir laquelle de ces marches nous caractérise et laquelle fait défaut ? Ceci dit, regardons ces 8 dimensions : Continue reading “Éphésiens (2)”

La Bible

« Je crois fermement dans l’enseignement universitaire pour tous les hommes ; mais je crois que la connaissance de la Bible sans instruction à plus de valeur que l’instruction sans enseignement de la Bible » (Williams Phelps, professeur et ex-président de l’université de Yale, E.U.A).

Éphésiens (1)

L’épître de Paul aux Éphésiens (Un aperçu)

On ne tarit pas d’éloges sur la lettre de Paul aux Éphésiens. Elle s’ouvre sur une doxologie, une « eulogie » (à laquelle il consacre 12 versets dans le premier chapitre – versets 3 à 14), se poursuit en illuminant nos cœurs et nos âmes et se referme par une bénédiction. N’est-ce pas là l’ordre d’une vraie adoration aimée de Dieu et qui lui rend gloire !

Appelée à juste titre : la couronne des Écrits de Paul, la reine des épîtres, le Saint des saints des épîtres pauliniennes, la quintessence paulinienne ; l’épître de l’ascension (après avoir été ravi jusqu’au troisième ciel – dans les lieux célestes est une expression qui lui est unique et qui revient cinq fois – 1:3 ; 1:20 ; 2:6 ; 3:10 ; 6:12), les Alpes du Nouveau Testament ; l’épître de l’église (imagée comme étant le Corps de Christ – 1:22-23 -, le Temple du Seigneur – 2:20-22 – et son Épouse – 5:25-32) ; le Cantique des cantiques du Nouveau Testament (à cause de son contenu poétique). En effet, c’est l’épître de la grâce (mot qui y revient 12 fois) qui l’environne de tous côtés (1:2 ; 6:24), car nous sommes sauvés par grâce (2:8-10). C’était la lettre favorite de Calvin, d’Adolphe Monod, de Chrysostome, j’en passe.

Si Romains nous expose la nécessité de la foi ; Hébreux la supériorité de la foi ; Galates, la liberté de la foi ; Jacques, la libéralité de la foi ;  Éphésiens exhibe la prospérité ou les richesses de notre foi en Christ. C’est d’ailleurs le titre que je voudrais donner à cette étude : LA PROSPÉRITÉ DU CHRÉTIEN EN CHRIST. Par sept (7) fois, Paul parle des richesses de notre héritage en Christ, pour nous rappeler que comme chrétiens, nous n’avons rien à envier au monde. En effet, nous avons tout pleinement en lui :

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La Bible

« Je souhaite que la Bible soit traduite dans toutes les langues, pour que non seulement les Écossais et les Irlandais, mais aussi les Turcs et les Arabes puissent la lire et la comprendre. J’aimerais que le laboureur la chante en suivant sa charrue, que le tisserand la fredonne sur l’air de sa navette et que le voyageur oublie sa fatigue en ressassant ses histoires » (Didier Erasme)

LA BIBLE (intro)

La BIBLE, un don du ciel !

« A toujours, ô Éternel ! Ta parole subsiste dans les cieux » (Psaume 119:89)

« Que ce lieu est redoutable ! C’est ici la maison de Dieu, c’est ici la porte des cieux! » (Genèse. 28:17). Tels sont les mots qui servaient de frontispice (page de garde) à la Grande Bible des Juifs, en souvenir de l’admiration et de l’émerveillement qui avaient saisi Jacob lors de la vision qu’il eut à Béthel (maison de Dieu), pendant qu’il se cherchait, fuyant le courroux de son frère Esaü. N’est-ce pas la même crainte respectueuse qui doit animer chaque enfant de Dieu lorsqu’il s’approche de la Parole de Dieu ?

Comme Corneille à la visite de Pierre, disons: « Maintenant donc nous sommes tous devant Dieu, pour entendre tout ce que le Seigneur t’a ordonné de nous dire » (Actes 10:33). Malheureusement, rares sont ceux qui font une telle requête de nos jours.

La Bible: Une longue lettre d’amour de Dieu à l’humanité. La parole la plus aimée, la plus lue, la plus chérie, la plus crue, la plus traduite, la plus diffusée (1 Bible toutes les deux secondes dans le monde), le best-seller de tous les temps.

La Bible, un livre unique, un livre de bon sens, de libre d’accès, simple mais profond puisque spirituel, antique (ayant traversé les siècles), mais plus que d’actualité (même s’il ne fait pas le une des médias), moderne et proche. Dieu n’est pas loin, il nous a donné sa Parole pour nous interpeller, une lettre d’amour de sa part, sa mémoire imprimée, son cœur ouvert, une bibliothèque complète, aucun titre à y ajouter ou à y extraire. Elle domine le passé, le présent et le futur. Rien d’obsolète, rien de désuet, tout y vrai, rien à négocier, rien à compromettre. Il ne s’y trouve aucune erreur, aucune contradiction. La Bible est un miracle, c’est un livre extraordinaire.

Ouvrons la Bible, son langage est direct, précis, nulle créature ne lui est cachée, mais tout est nu et découvert devant sa clarté et sa sainteté. Elle est entièrement suffisante en matière de foi et de pratique.

« Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles » (Ps 119:160)

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LA PAIX DE DIEU (2)

LA PAIX DE DIEU (2)

« Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Romains 5:1-5).

En évoquant la paix avec Dieu, nous avons tout d’abord planté le décor en parlant dans un premier temps de notre misère (notre état n’est pas aussi flatteur que nous le pensions). Dieu nous voit comme des êtres morts (pas juste dans le coma, mais morts) et nous avons besoin de résurrection (et non de réanimation).

Face à notre misère, Dieu est riche en miséricorde, en grâce et en amour. Pour nous sauver, le seul moyen efficace, ce n’est pas la religion ou a libre pensée, mais le sang précieux de Jésus-Christ. Un moyen présent nous dit Ephésiens 2:14: « Il (Christ) est notre paix », mais aussi un présent (cadeau) qu’il faut s’approprier, c’est personnel. La foi est individuelle et jamais collective. Je ne peux venir à la foi pour toi (j’aurai bien voulu !!!).

Cela dit, nous pouvons regarder au 2è aspect qui est celui de la paix de Dieu qui n’est autre que le résultat de la paix avec Dieu. La paix avec Dieu engendre la paix de Dieu. Continue reading “LA PAIX DE DIEU (2)”

Regardant à Jésus

Regardant à Jésus

« Regardant à Jésus. Trois mots seulement, mais en trois mots c’est tout le secret de la vie du chrétien.

Regardant à Jésus qui a été crucifié, pour trouver dans sa vie donnée notre pardon et notre paix.

Regardant à Jésus qui est ressuscité, pour trouver en lui la justice qui seule nous justifie

et nous permet de nous approcher de Dieu.

Regardant à Jésus glorifié, pour trouver en lui notre céleste défenseur qui prie sans cesse pour chacun des siens.

Regardant à Jésus, pour le suivre par la foi et trouver dans son amour la force

pour triompher de nos volontés rebelles et de tous les assauts du mal et de Satan.

Regardant à lui pour sortir de nous-mêmes.

Pour que nos ténèbres se dissipent à la clarté de son amour.

Pour que nos joies soient saintes et que nos douleurs soient sereines…

pour qu’il nous enseigne à prier et qu’il réponde à nos prières.

Jésus nous laisse dans le monde, mais il nous en sépare, car notre vie est cachée avec lui en Dieu,

et notre conduite peut alors lui rendre témoignage devant les hommes.

Regardant à Jésus dans l’Écriture, pour y apprendre ce qu’il est, ce qu’il a fait,ce qu’il donne, ce qu’il demande.

Pour trouver en lui notre modèle, en ses paroles notre instruction, en ses promesses notre appui.»

Théodore Monod

LA PAIX AVEC DIEU (1)

LA PAIX AVEC DIEU (1)

« Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Romains 5:1-5).

« Comme il approchait de la ville, Jésus, en la voyant, pleura sur elle, et dit: Si toi aussi, au moins en ce jour qui t’est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux » (Luc 19:41-42).

Il y a un mot qui revient très souvent dans la Bible : Dieu l’a annoncé étant le Dieu de toute paix (Rom. 16:20), les anges l’ont chanté et proclamé : « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre et bienveillance envers les hommes » (Luc 2 :14). Jésus l’a vécu et l’a donné. « Que la paix soit avec vous » furent ses premières paroles post-résurrection ; et même avant d’aller à la croix, il dira à ses disciples : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point » (Jn. 14:27), et dans toutes ses lettres, l’apôtre Paul nous en parle. C’est donc un mot de toute la Bible.

Un petit mot qui nous oblige à dire qu’au regard des manchettes des journaux, au regard de l’actualité, de ce qu’on voit, de ce qu’on entend de ce qui se lit jour après jour, on en est bien loin. La haine, les désaccords, les mésententes, l’amertume, les jalousies, la cruauté, la liste est longue et pourrait indéfiniment se prolonger. Mais même si la possibilité d’une paix mondiale (le mot est lâché) reste un mirage ou une utopie, est-il possible de connaître et de vivre la paix interne, intérieure et personnelle ? Continue reading “LA PAIX AVEC DIEU (1)”

Conversion de C. H. Spurgeon

“Il m’arrive quelquefois de penser que j’aurais pu rester dans l’obscurité et le désespoir jusqu’à aujourd’hui, si Dieu, dans sa bonté, n’avait envoyé une tempête de neige, un certain dimanche matin, tandis que je me rendais à un certain lieu de culte. Je bifurquai dans une petite rue obscure, et entrai dans une petite Eglise méthodiste. Il y avait dans cette chapelle peut-être douze ou quinze personnes. J’avais entendu parler de ces Méthodistes Primitifs, qui chantaient si fort qu’ils vous donnaient mal à la tête. Cela n’avait pas d’importance pour moi. Je voulais seulement savoir comment je pouvais être sauvé.

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Citations

Une connaissance appliquée

« Le meilleur étudiant n’est pas celui qui lit le plus de livres, mais celui qui médite le plus après les avoir lus; ce n’est pas celui qui écoute le plus grand nombre de sermons qui sera le plus avancé spirituellement, mais celui qui médite avec le plus de ferveur sur ce qu’il a entendu; le plus érudit ne sera pas celui qui s’approprie les gros ouvrages l’un après l’autre, mais celui qui s’appliquera à lire petit à petit, phrase par phrase, ligne après ligne, digérant ce qu’il apprend et appliquant chaque sentiment à son coeur par la méditation. » (Charles H. Spurgeon, le prince des prédicateurs, 1834-1892)