Psaume 33:12
Heureuse la nation dont l’Eternel est le Dieu! Heureux le peuple qu’il choisit pour son héritage! (Psaume 33:12)
Ce Psaume nous montre que Dieu bénit son peuple. Il l’appelle à le louer, à le craindre, à le servir et à compter sur lui. Quelle est la nation heureuse? Quelle est la personne heureuse?
1) Une nation heureuse craint Dieu: Dieu existe et a choisi de se révéler par Jésus-Christ qui est le chemin, la vérité et la vie (Jean 14:6). Dans la prière dite sacerdotale, il est dit : « Or, la vie éternelle, c`est qu`ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ » (Jean 17:3).
Le bonheur d’une nation ne se trouve ni dans les délectations, ni dans l’euphorie, ni dans l’ésotérisme, ni dans les discours creux ou vœux pieux, ni dans les possessions, ni dans le pouvoir, ni dans le savoir, ni dans les traditions, mais dans la crainte de Dieu qui «est le commencement de la sagesse » (Proverbes 1:7). Continue reading “Psaume 33:12”
I PIERRE
La 1ère ÉPÎTRE DE PIERRE
Étude N°13
Texte: 2:18-25
« Et c’est à cela que vous avez été appelés,
parce que Christ aussi a souffert pour vous,
vous laissant un exemple,
afin que vous suiviez ses traces » (1 Pi. 2:21)
« Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d’un caractère difficile. Car c’est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu ».
Pierre s’adresse à présent aux serviteurs, aux travailleurs, aux fonctionnaires, aux ouvriers ou employés de tous genres. Le mot qu’il utilise ici peut aussi s’appliquer aux domestiques, gens de maison ou dans le même ménage.
Au temps du N.T, serviteur ne voulait pas forcement dire esclave, car il y avait des serviteurs dans tous les corps de métiers. On en retrouvait parmi les médecins, les instituteurs, les acteurs, les musiciens, les secrétaires. C’est grâce à eux que s’est construite la ville de Rome dont ils ont fait la renommée. La notion de serviteur limitait leur mobilité car ils étaient au service d’un maître. Un serviteur pouvait changer de maître à son gré, tel n’était pas le cas de l’esclave.
Devant leur maître, Pierre recommande à ces hommes et femmes une attitude de soumission respectueuse (v.13). La caractère de leur maître ne doit en aucun cas influencer sur leur conduite. Paul fait la même recommandation: Continue reading “I PIERRE”
HÉBREUX
HÉBREUX
Étude N° 8
Texte: 3:1-6
« Jésus, … a été jugé digne d’une gloire d’autant supérieure à celle de Moïse » (Héb. 3:3)
Au chapitre 1: Jésus-Christ est supérieur aux prophètes et aux anges: Il est la parole de Dieu et le dernier mot de Dieu à ce monde.
Au chapitre 2: Il est l’homme parfait. Le Dieu-homme. Deux natures inséparables.
Au chapitre 3: Il est supérieur à Moïse et de fait, supérieur à tous les hommes. Il peut subir à la place des hommes.
Il y a beaucoup de parallèles entre le Seigneur Jésus-Christ et le prophète Moïse. En effet, c’est par la bouche du prophète Moïse que Dieu a promis d’envoyer un prophète (Dt. 18:15, 18). Une prophétie dans laquelle on découvre que Jésus est à la fois Roi, sacrificateur et prophète. Moïse est à plus d’un titre un type de Christ, pourtant Christ lui est de loin supérieur. La Bible ne dénigre jamais la personne de Moïse, elle lui donne la place qui lui appartient et l’apprécie à sa juste valeur. Jésus a aussi rendu un bon témoignage sur Moïse.
À présent le rédacteur inspiré de cette épître attire notre attention sur l’importance de Moïse, mais surtout sur le fait de la supériorité de Christ sur le plus grand des prophètes.
Tout d’abord:
« C’est pourquoi… » relie ce qui a été dit dans la section précédente d’avec ce qui suit. Notons le va-et-vient sur les pronoms – de nous à vous – (1:2; 2:1, 3, 8). De qui s’agit-il? De personnes bien précises: Continue reading “HÉBREUX”
HÉBREUX
HÉBREUX
Étude N° 7
Texte: 2:10-18
« … abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges,
Tu l’as couronné de gloire et d’honneur…
et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils… »
Christ est l’homme supérieur, c’est le thème de ce deuxième chapitre. Au chapitre 1, il a été question de sa divinité éternelle. Ici au chapitre 2, l’écrivain nous prouve son humanité. Jésus est venu pour apaiser la colère de Dieu à l’égard du pécheur et exercer sa sainte justice. Ces deux doctrines jumelles (divinité et humanité de Christ) sont inséparables. C’est pourquoi « grand est le mystère de la piété » (1 Tim. 3:16). Jésus-Christ, notre Seigneur vivant et vrai est à la fois Dieu et homme. Cela est dit dans l’Ancien (Esaïe 9:5-6) comme dans le Nouveau Testament. Ayant revêtu un corps humain, et même après être monté au ciel, il a gardé ce corps (glorifié) et reviendra dans un corps humain (Phil. 3:21). C’est aussi dans ce corps qu’il intercède aujourd’hui en notre faveur (Rom. 8:34). Pour confirmer la double nature de Christ, l’auteur nous donne des évidences tirés d’arguments vétérotestamentaires, méthode adoptée à chaque fois qu’il s’agissait de donner des preuves. Dans cette section, il cite les Psaumes 18:3; 22:22 et le prophète Esaïe 8:18.
Ayant parlé de la gloire perdue par l’homme (sujet à la crainte, à la servitude, à la tentation, à la mort), mais regagnée en Christ dans les versets 5 à 9, nous pouvons à présent regarder à l’avenir avec espérance et confiance. Christ « … a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges », toutefois, il est aussi l’homme supérieur aux anges, couronné de gloire et d’honneur (v9). C’est la plus grande promotion possible.
Nous en arrivons à présent au chapitre 2:10-18 qui nous explique les versets 5-9. Le rédacteur inspiré nous présente 9 raisons explicatives de la supériorité de Christ et cela même dans un corps humain et en dépit de son humiliation, et surtout les bénéfices que nous en tirons:
JACQUES
JACQUES
Étude N° 7
Texte: 2:1-13
Amour, foi et bonnes œuvres versus dangers et folie de la discrimination
« Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice » (Jn 7:24)
Ayant parlé dans l’étude précédente des orphelins, des veuves et de l’importance de la sanctification, Jacques nous amène à présent à la portée de l’amour du prochain. La culture et la structure de ce monde ne doivent pas modeler nos relations les uns envers les autres, d’où la nécessité quotidienne de renouveler notre intelligence. Les Juifs, du temps de Jacques comme d’ailleurs beaucoup de gens dans notre monde actuel, ne se gênaient pas des honneurs et autres éloges des hommes. Nous jugeons d’un article par la « pub » qui en est faite, un livre par sa couverture et non par son contenu, une église par son bâtiment, une personne de par sa tenue. Ne dit-on pas que l’apparence trompe! Pourtant voici que la Bible nous interpelle et nous dit que toute forme de partialité, en plus d’être une mauvaise manière est un péché au même titre que le meurtre, l’adultère. Être partial, c’est coupable, c’est honteux, c’est odieux. Ce n’est pas pour rien qu’il y a tellement de mots synonymes au mot « partialité »: acception de personnes, favoritisme, discrimination, duplicité, mauvaise foi, hypocrisie, cachotterie, clivage, ségrégation, etc. La vraie religion ne fait point acception de personnes et la vraie foi consiste en une vie transformée.
L’acceptation d’une personne ne doit se baser sur aucune préférence externe qu’elle soit d’identité, de couleur, de ségrégation, de préjugés sociaux, économiques, raciaux, ethniques, généalogiques, ancestraux; de réussite, d’exploits ou d’abondance, etc. Aucune de ces choses et rien d’autre ne doit prédéterminer nos relations avec les autres.
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I PIERRE
I
La 1ère ÉPÎTRE DE PIERRE
Étude N°12
Texte: 2:13-17
« Des citoyens par excellence… »
« Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. Ce n’est pas pour une bonne action, c’est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l’autorité? Fais-le bien, et tu auras son approbation. Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal. Il est donc nécessaire d’être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience. C’est aussi pour cela que vous payez les impôts. Car les magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués à cette fonction. Rendez à tous ce qui leur est dû: l’impôt à qui vous devez l’impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l’honneur à qui vous devez l’honneur » (Rom. 13:1-7).
« Rappelle-leur d’être soumis aux magistrats et aux autorités, d’obéir, d’être prêts à toute bonne œuvre, de ne médire de personne, d’être pacifiques, modérés, pleins de douceur envers tous les hommes » (Tite 3:1-2).
Des années lumières séparent le point de vue biblique au sujet des autorités d’avec ce qui se passe dans ce monde. La première loi au ciel, c’est l’ordre. La Bible, en aucun cas, ne fait place à aucune forme d’anarchie. Dieu ne promeut point le désordre, car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix; que tout se fasse avec bienséance et avec ordre (1 Cor. 14:33, 40). Quel que soit le modèle ou le type de gouvernement en place, la responsabilité des citoyens reste la même. Nos devoirs ne changent pas et ne varient selon la tête ou les humeurs de celui qui gouverne ou règne. Continue reading “I PIERRE”
LA BIBLE
PHILIPPIENS
L’ÉPÎTRE DE PAUL AUX PHILIPPIENS
« A cœur ouvert avec l’apôtre Paul! »
Étude N° 4
Texte: 1:12-26
Au service du Seigneur contre vents et marées
Il a été dit que pendant qu’un bon nombre d’églises ont abondamment profité de la présence physique de l’apôtre Paul (durant son ministère et voyages missionnaires), toutes les églises, tout au long de l’histoire, ont continuellement beaucoup plus profité de son absence (que de sa présence) à travers ses instructions scellées une fois pour toutes dans la parole de Dieu dont le Saint-Esprit est l’auteur, treize lettres portant son nom. Comme quoi, au-delà même des destinataires de ces lettres, nous en sommes aussi bénéficiaires, et mieux qu’eux, nous avons toute la révélation de Dieu. A notre tour, nous pouvons nous approprier ces exhortations écrites au départ à l’attention des Philippiens. Paul pensait toujours aux autres et non à sa propre personne: « Aussi je vous demande de ne pas perdre courage à cause de mes tribulations pour vous: elles sont pour votre gloire » (Ép. 3:13). En dépit de ce qui lui arrive, il dit aux croyants: « Réjouissez-vous plutôt de ce que je sois dans ce lieu! » Continue reading “PHILIPPIENS”
Articles
Par Lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom.” (Héb 13.15)
Il y a Louange et “louange” !
Jean HOFFMANN
Introduction
Depuis quelque temps déjà on a adopté dans bien des milieux évangéliques un nouveau style de louange au caractère sentimental, émotionnel, voire romantique, en réaction contre le genre un peu rigide, austère et monotone pratiqué précédemment. Ce changement s’est opéré progressivement sous l’influence de certains courants qui ont plus ou moins pénétré et envahi le «monde» évangélique, s’emparant de la louange pour la réduire parfois à des ritournelles ou rengaines pauvres en substance spirituelle, soutenues par un orchestre et des danses déclenchant facilement une sorte d’euphorie enfiévrée. Voilà pourquoi il est devenu nécessaire de réfléchir tout à nouveau sur le sens profond de la louange et sur la façon appropriée de l’exprimer dans le respect du Dieu trois fois saint et en conformité avec l’enseignement et la pratique des apôtres, sans céder aux extravagances des nouvelles modes de dévotion. « Ce n’est pas la louange qui est en cause, mais ce que les hommes en font »1. Continue reading “Articles”
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